Matricule 49 - Elemental Air

N° : 49

Nom : Lleana

Pouvoir: Elemental Air

Position de la marque des serpents bleus : Au creux de ses reins

Description physique sommaire : Ses cheveux blond cendré tranchaient de leur pale couleur la noirceur du ciel environnant, et dans la nuit ses prunelles azur semblaient encore plus brillantes, insoutenable éclat d'un océan en furie. Surmontant ses deux joyaux, de longs cils clairs, finement recourbés comme des sabres de damas, si bien que même de profil, ils semblent de face. Et voilà les arcs égal de ses sourcils, joliment épilés en fins croissants. Son nez est d'une droiture et d'une finesse toutes nobles, rendant sa face grâcile encore plus racée. Ses lèvres, pulpeuses à souhait, sont éternellement plissées en une délicieuse petite moue boudeuse, et ce n'est que très rarement qu'un ravissant sourire vient les orner, creusant des fosettes dans le satin rosé de ses adorables joues.



Description psychologique sommaire : Tantôt froide et distante, tantôt douce et chaleureuse…

Lieu d'habitation: Ici et là...

Pouvoirs débloqués:



Le vent souffle, étrangement cette nuit là, et elle, celle que l’on nomme « Matricule 49 « à l’époque, elle court, elle court, jusqu’à on ne sait ou, elle ne s’arrêtait même plus, n’osant jeter des regards par-dessus ses épaules, par craintes d’être suivit, sans nuls doutes.
Trop longtemps elle avait errée seule dans cette maudite chambre, humide, sombre, avec pour seule compagnie cet illustre ours en peluche blanchâtre que lui avait remit l’un des gardes.
S’en était finit, s’en était de trop, et cette chance, il fallait la saisir. Il n’y en aurait certainement pas d’autres. Profitant alors de cela, elle s’était échappée, courant du plus vite qu’elle pouvait.
Et puis, enfin, après de longues minutes d’une folle course à travers ce « centre « elle avait réussit à s’y échapper. Elle avait atterrie, on ne sait ou, dans une sordide et lugubre ville. Essoufflée, c’est à cet instant qu’elle s’était laissée choir au pied d’un immense Saule, à moitié mort.
C’est là qu’à commencer « le travail « . Allongée, épuisée, elle s’était recroquevillé sur elle même, autour d’elle se formant cette fine petite couche d’un étrange liquide nacré, qui au file des secondes se solidifia. Ainsi, c’était formé le cocon de Lleana…


2 années passèrent… La Bulle s'éclate, s'éparpille sans fin… Elle était allongée sur le dos, la respiration haletante, comme si elle venait tout juste de courir. Elle s'était éveillée d'un rêve particulièrement saisissant, qu'en se réveillant, elle tenait son visage entre ses mains fébriles...
Et sur sa peau de miel ruisselaient quelques gouttelettes d'eau. Elle se redressa enfin, ses pieds foulant alors l'herbe humide, et lorsque enfin ses prunelles se rouvrirent, le décor de cette sinistre ville, lui apparut plus nettement, dans la faible lueur blanchâtre de la Lune, projetée à travers les branches d'arbres...
L'image d'une pièce plongée dans la pénombre lui revint en mémoire... Elle était seule… Et le silence, qui régnait en maître...
Pas les moindres souvenirs d'un détail en plus... Un long soupire qui s'extirpa de ses lèvres purpurines, sa main droite, qui lentement vint à se porter sur son estomac.. Etrange, elle n’avait pas faim, et pourtant, son estomac semblait gargouiller.
Un seule question lui venait à l’esprit… Comment survivre en ce bas monde… ?
Il est vrai, elle était seule, venant tout juste de s’éveiller d’un profond sommeil qui dura deux longues années… Ainsi, elle errait pendant de nombreux jours, par-ci, par-là, se nichant sous les ponts la nuit, se nourrissant de ce qu’elle trouvait et lui semblait bon… La vie n’est pas toujours si belle que l’on croit…
Et puis, un jour, le début de l’été sans doute, c’est aux mains des services sociaux qu’elle fut recueillit, malgré son mécontentement. Des jours entiers, et des nuits, toutes aussi sombre l’une que l’autre, elle les passaient enfermée dans cette sordide chambre de ce foyer qu’elle maudissait plus que tout. Bin oui, priver de sa liberté elle était là…Dans ce foyer, elle y passera quelques mois, jusqu’à l’hiver, avant qu’une famille, ne vienne à la prendre en charge. Modeste famille, habitant à quelques kilomètre, du centre ville de Dark City… Hum, après tout, pourquoi pas, pensait-elle, cela ne pouvait pas être aussi terrible que le foyer…

Mais il eu ce jour, sombre et étrange… Une fine pluie commençait à faire son apparition dans la ville, le vent faisant tourbilloner la poussière, un brûme, épaisse venait envahir les lieux. Ombre et tempête allaient s’abbatre en ces lieux. Lleana, enrouée d’une puissante bourrasque, ne vit rien de ce qui se passait sur le moment même. Un à un, les bâtiment de la ville s’échouèrent, sous ce vent violent et puissant, et lorsque celui-ci se stoppa, il ne restait plus que ruines et poussières autour de Lleana…
Son regard voguait de droite à gauche, de l’avant à l’arrière. Elle tremblait, et ne savait plus ou donner de la tête. Non ! Comment était-ce possible ? Ce ne pouvait pas être elle, non !
Alors, la miss s’en était échappée, en courant, du plus vite qu’elle le pouvait. Elle retournait chez sa bienveillante famille d’accueille. Elle se tut et ne dis jamais un mot de ce qui c’était passez. Continuant à vivre, avec des moments de joies et de malheur, gardant son secret, au plus profond de son cœur…