Matricule 273 - Elemental de Glace

N° : 273
Nom : Lucaz Peacecraftt
Pouvoir : Glace
Position de la marque des serpents bleus : Omoplate droit
Description physique sommaire : de taille moyenne (1m73), les yeux bleus azure, cheveux blond mi longs. Style vestimentaire simple mais classe.

Description psychologique : en situation normale, calme et discret. Très posé. Lorsque le danger survint, il n’est pas du genre à s’exposer avant d’avoir trouver comment la solution a son problème. A ce moment là, rien ne compte plus sinon son objectif.

Situation : Quartier Nord

Pouvoir débloqué : Lame gelée


L’histoire

Depuis combien de temps matricule n°273 était il enfermé ici, nul ne le savait, lui même avait arrêter de compter les jours depuis longtemps. Il restait là, assis sur sa couchette attendant que le gardien viennent le chercher pour… pour quoi au juste, cet élément là aussi, il ne le savait plus. Sa mémoire semblait s’effacer à chaque fois qu’il revenait de sa « séance » .Il avait choisi ce terme pour désigner sa sortie hors de sa cellule. Lorsqu’il en revenait, son regard restait fixer sur le numéro de chaque porte, 2 … 3 …. 4 et puis la sienne, la 273.

Des personnes situées derrière ces portes, il n’avait connu et encore, connaître signifie apprendre des choses sur l’autre personne, ici, il ne savait que son numéro de matricule, n°4 et que, comme lui il était tatoué d’un serpent au cou. Nettement plus visible que le mien avait pensé numéro 273.

Mais ce n’était le fait de ne pas connaître ses « voisins » qui intriguait matricule 273, c’était le numéro de sa cellule. Normalement, son numéro aurait du être le 5, alors pourquoi se subit changement de numérotation, était il différent des autres « occupants » ??? Sûrement, sinon pourquoi changer la chronologie. Il eut une partie de sa réponse lorsqu’il surprit une conversation entre 2 personnes, apparemment c’était un garde visiblement un peu trop curieux qui demandait à un chercheur pourquoi cette cellule, en parlant de sa cellule, possédait un numéro si différent des autres. Il su alors que ce numéro n’avait pas été choisi par hasard (ça, il s’en doutait) et qu’il avait un rapport avec la glace et la température. Malheureusement, la conversation entre les 2 hommes s’interrompit lors du passage d’une troisième personne. Il n’en sut pas plus… mais les éléments qu’il avait en sa possession lui donnait quelques pistes sur le pourquoi d’un numéro si étrange.

Une nuit, une énorme explosion réveilla numéro 273. Il sursauta, lui qui d’ordinaire était calme et posé fût pris de panique, Il alla se cacher sous sa couchette, la tête entre les jambes. Un évènement inhabituel venait de se produire et le jeune prisonnier de la cellule n°273 n’en mesurait pas encore la portée. Immédiatement après l’explosion, des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Les gardes couraient dans tous les sens. Dans leur agitation, ils n’avaient pas remarqué que le verrou de la porte de la cellule n° 273 n’était plus fermé.
Sous sa couchette, Il reprenait peu à peu le contrôle de son corps et de son esprit. Sa lucidité habituelle revenait. Il se releva et se dirigea vers la porte. Le couloir n’était plus éclairé, l’explosion avait du faire sauter le courant dans tout le bâtiment. Une chance pareille ne se répéterait sûrement plus, il fallait donc la saisir pensa 273.

Il fît quelques en direction de la cellule du n°4 pour voir s’il était toujours là. La porte de la cellule 4 était déjà ouverte. Avait-il lui aussi saisi cette occasion pour s’enfuir ? 273 le pensait, il était heureux et espérait qu’il aie trouvé une sortie. Maintenant c’était à lui de trouver une sortie. Il déambula dans les couloirs à la recherche d’une porte qui pourrait l’amener vers l’extérieur. Il tourna, ouvrant une à une les porte du jardin de jeux. Toutes les pièces étaient vides et aucunes d’elles ne semblait pouvoir mener à l’extérieur.

A un moment, matricule 273 entendit des bruits de pas, il se cacha dans une des pièces à proximité. Regardant par la fente de la porte, il reconnu son voisin de cellule, « 4 ». D’un mouvement brusque, il tira l’autre jeune garçon vers lui. Maintenant réuni avec un but commun, les 2 garçonnets couraient dans les couloirs. Dans leur course, ils tombèrent nez à nez avec un garde.
Immédiatement, 4 et 273, se retournèrent, main dans la main et commencèrent à courir dans le sens opposé. A un embranchement, leurs mains se lâchèrent, les 2 jeunes garçons avaient pris une direction opposé et dans l’agitation qui venait de naître, ils n’eurent pas le temps de se réunir pour décider du bon chemin à prendre. Ce fût la dernière fois que les 2 jeunes furent ensemble.

Après une course qui lui sembla interminable pour semer un garde qui avait arrêter depuis longtemps de le suivre, 273 se trouva devant une cage d’escalier, c’était sa porte de sortie, quelques marches à gravir et il serait libre. Sorti du bâtiment, il courut encore vers le premier endroit où il pourrait se cacher et éviter de se faire reprendre. Un bosquet fût son salut, il sauta dans les fourrés et se recroquevilla pour prendre le moins de place. Il resterait là le temps qu’il faudrait pour ne pas se faire reprendre. Le temps lui semblait long et il finit par s’endormir.

Son sommeil dura 2 ans et lorsqu’il sortit de son cocon, Matricule 273 n’eut qu’une seule idée en tête, manger. Son estomac criait famine. Mais comment trouver de la nourriture lorsque l’on a pas d’argent, une seule solution, le vol. malheureusement, voler reste une solution à court terme et qui n’est pas sans danger. Il fallait donc qu’il trouve une autre alternative plus vivable. Mais laquelle ?? Tout en déambulant dans la ville, son esprit cherchait une solution, mais toutes finissaient dans un cul de sac.
Toutes ?? Non, une hypothèse qu’il pensait irréalisable venait de trouver une réponse en la présence d’un trou dans un mur. Oui, une fissure, pas très large mais suffisamment grande pour que quelqu’un comme matricule 273 puisse s’y faufiler. Fini de réfléchir, il faut essayer se dit 273. Il rentra donc dans le mur, il se contorsionna, se griffa les avant-bras et les jambes mais, il pouvait encore avancer et c’était ça le principal. Au bout de quelques mètres, il vit la lumière. Ca y est, il avait pu pénétrer dans Hurlevent mais à quel prix, ses membres supérieurs et inférieurs étaient en sang, des morceaux de bétons étaient incrustés dans ses plaies. Avant de les nettoyer, il lui fallait trouver un endroit sûr !!

Un entrepôt qui paraissait inoccupé ferait l’affaire. Il se traîna jusque celui-ci et, après avoir fait un rapide état des lieux, il trouva l’endroit parfait. Maintenant que je suis rentré, il faut que je trouve un moyen de m’intégrer dans la société d’Hurlevent, c’est encore un problème pensait il.

Je trouverai la solution demain se dit-il, l’heure est à se reposer. Le lendemain, 273 parcouru une partie de la ville à la recherche d’un moyen d’intégrer la haute société. Pas facile pour un enfant de 10 ans !!

Et soudain, était-ce un signe du destin, il ne le sut jamais mais, il avait trouvé la solution à son problème. A quelques mètres de lui, de l’autre côté de la rue se trouvait un grand bâtiment en brique rouge. On pouvait entendre les enfants joués dans la cours de récréation. De toute évidence, il s’agissait d’une école primaire pour enfants de la haute société de Hurlevent. Numéro 273 aperçut à travers le grillages quelques enfants qui jouaient à la balle. Parmi eux, une jeune garçon aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Il pensa que la ressemblance avec lui était troublante.
Seule la couleur des yeux différait quelque peu. Ceux du jeune garçon, bien que déjà très bleu n’était pas la même couleur que les siens mais ce n’est pas ça qui allait l’arrêter, des yeux, ça change de couleur avec le temps et le soleil. S’il ne fixait pas les gens, ils ne seraient sûrement pas capable de voir la différence. De plus, des parents riches, ça ne prend pas le temps de regarder leur progéniture donc ils ne verraient pas la différence. Il s’était suffisamment convaincu pour se faire à son idée : Il prendrait la place de ce jeune garçon.


Pendant une semaine, le jeune garçon observa son « sosie » , il analysait tout, son comportement avec ses amis, sa famille. Il fouilla dans les dossiers de l’école pour savoir qui était son sosie.

Etablissement : St Therese de Hurlevent


Dossier scolaire de Lucaz Peacecraftt

Date d’anniversaire : 16 juillet 2010
Lieu de Naissance : Hopital St Pierre Hurlevent
Groupe sanguin : A+

Lieu de résidence : demeure des Peacecraftt
Drève du château

Fils de Mr et Mme Peacecraft.

Observations : élève très intelligent, grande lucidité, mais dissipé, ce laisse facilement entraîner par ses camarades de classe.

Il s’appellait Lucaz Peacecraftt , fils de Mr Peacecraftt, grand patron d’un conglomérat d’entreprise spécialisée dans la chimie. Lorsqu’il senti qu’il connaissait suffisamment sa proie, matricule 273 passa à l’action.

Lorsque le jeune Lucaz sorti de la voiture pour rentrer dans sa classe, matricule 273 vint l’accoster à l’intérieur du bâtiment et lui dit qu’il avait une surprise pour lui et qu’il fallait qu’il le suive. A 10 ans, on est insouciant et donc Lucaz suivit le jeune garçon jusqu’au bout du couloir, sorti de l’établissement en direction d’un petit bâtiment à l’écart, une sorte de remise. Ils entrèrent tous les 2, Lucaz le premier, derrière lui, matricule 273 ferma la porte. A ce moment, tout se passa très vite, 273 avait répété la scène des dizaines de fois pour être sur de ne pas rater son coup. Il attrapa Lucaz par le cou et le plaqua par terre. Même s’il avait pu résister, l’effet de surprise avait jouer en se défaveur et il était maintenant à la merci de son assaillant qui ne lâchait pas ses mains du petit cou du jeune garçon. 273 ne desserra ses mains que lorsqu’il n’entendit plus le cœur de Lucaz battre. Il fallait maintenant se débarrasser du corps et là aussi, matricule 273, comme a son habitude, avait mûrement réfléchit à la solution, un grand trou circulaire qui devait servir de déversoir pour un liquide quelconque ferait une cachette parfaite. Personne n’aurait l’idée de chercher un enfant là. Il ouvrit la grille, laissa glisser le corps dans le tuyau, il était plus profond qu’il ne le pensait et s’était d’autant mieux. Il prit soin de refermer la grille, et sorti de la remise.

Il se dirigea vers la classe de Lucaz, essayant de paraître le plus naturel possible. Il frappa à la porte de sa classe, s’excusa pour le retard et alla s’asseoir le regard baissé pour qu’on ne remarque pas la différence de couleur de ses yeux. Lorsque la cloche sonna, il sorti avec les amis de Lucaz qui serait dorénavant ses amis. C’était son premier test. Il fût couronner de succès, les amis de Lucaz qui n’y vire que du feu. A 16h, le chauffeur vint rechercher le jeune garçon à la sortie de l’école, lui aussi ne paru pas surpris, tout marchait comme prévu pensait 273.

Arrivé dans la grande demeure des Peacecraftt, il mit à profit les heures d’observation pour créer l’illusion. Tout était parfait, il n’en espérait pas autant mais, pour une fois que la chance était avec lui, il n’allait pas s’en priver. Il s’habitua très vite à sa nouvelle vie.

Lucaz avait fêté ses 12 printemps quelques mois auparavant lorsqu’un événement, qui aurait pu être anodin, changea toute sa vie. Une nuit, il fût réveillé par des cris au rez-de-chaussée. Il reconnu la voix de la femme de chambre. Il se précipita dans la chambre de ses parents, eux aussi réveillé par les cris de terreur de la jeune femme. Son Père prit une des épées qui ornait un des murs de la chambre et doucement il s’avança vers l’endroit d’ou venait les cris suivi de sa femme et de Lucaz. Ils descendirent les escaliers. La femme de chambre gisait sur le sol, une balle dans la tête. Horrifié, la petite famille se précipita dans le salon pour téléphoner à la police. Ils se trouvèrent en face de 3 personnes masquées qui fouillaient les tiroirs du secrétaire à la recherche d’objets de valeur. L’un d’eux surprit, tira une salve de balles en direction du père du Lucaz. Celui-ci s’écroula sous les yeux terrorisés de sa femme et de son fils. La mère de Lucaz se précipita vers son mari en pleurant , elle le secoua , essayant vainement de le réveiller. Un coup de feu retentit et celle-ci s’écroula sur le corps de son mari. Il ne restait plus que Lucaz, pétrifié de peur et les 3 cambrioleurs.
Au point où ils en étaient, il fallait liquider tout le monde, l’un des hommes cagoulés pointa son fusil vers le jeune garçon. A partir de ce moment la, c’est le trou noir pour Lucaz, il ne se souvient de plus rien. Lorsqu’il rouvrit les yeux, les 3 cambrioleurs étaient gelé sur place, la balle qui aurait du lui être fatale était par terre, elle n’avait pas atteint sa cible. Après un rapide coup d'oeil autour de lui, il remarqua que toute la pièce était recouverte d'une couche de givre, comme si le temps s'était arrêté. Comment un tel phénomène était il possible, il n'en savait rien. A sa connaissance, rien ne pouvait geler ainsi toute une pièce. Et comment lui n'était il pas dans le même état que les 3 cambrioleurs, c'etait encore une question sans réponse directe. Ca le perturbait mais, il était en vie et c'était le plus important. Le bruit des sirènes de police le sorti de sa réflexion.

Lorsque les policiers arrivèrent sur place, un air froid traversa leur corps les faisant frissonner. La différence de température entre l’extérieur et l’intérieur de la maison était tout à fait anormale mais rien ne permettait d’expliquer ce phénomène. A l’intérieur, ils découvrirent le massacre, une mare de sang inondait le couloir, le majordome gisait devant la porte, un peu plus loin, c’était la femme de chambre dans l’escalier. Dans les cuisines, le spectacle n’était pas plus réjouissant, le sang du cuisinier se mêlait à celui du cochon qui venait d’être éventrer. Lorsque les policiers entrèrent dans le salon , il découvrit la famille Peacecraft écroulée elle aussi, tuée. A quelques pas, les 3 cambrioleurs gisaient, comme pétrifié par le froid.

Il n’y avait qu’un seul survivant à ce massacre, le jeune fils, Lucaz. C’était le second phénomène inexplicable. Lucaz lui même ne semblait pas en mesure de répondre aux questions des policiers, il ne se souvenait plus. Les policiers mirent cette perte de mémoire sur le coup de l’émotion.

L’affaire fut rapidement classée et les 2 mystères non résolu mais, pour l’enquête, c’était un vol qui avait mal tourné, laissant un riche orphelin seul.

Il fallut du temps à Lucaz pour faire le deuil de ses parents. Enfin, ce fût plus facile car, il n’avait passé que 2 ans parmi eux mais 2 ans, ça crée des liens et ceux-ci sont douloureux lorsqu’ils se cassent. Il reprit donc sa vie en main, continua de suivre les cours pour reprendre les reines de l’entreprise de son père.

Comme tout membre de la haute société de Hurlevent, il était invité à des réceptions , un des meilleurs avantages de la haute. Il n’en manquait quasi aucune sauf juste après la mort de ses parents, le regard des gens le dérangeait, cette espèce de pitié le dérangeait au plus haut point. Au fur et a mesure, on oublia l’incident et Lucaz Peacecraftt réapparu.

La dernière en date était donnée par la Famille Von Cellot, un riche homme politique. Lucaz Peacecraftt fût bien sur inviter en tant que membre de la haute société. C’était néanmoins la première fois qu’il venait chez eux. Pour cette occasion, Lucaz avait choisi une nouvelle tenue, un nouveau pantalon noir, de nouvelles chaussures en cuir noir et une chemise blanche. Il n’avait pas prévu qu’il fasse si chaud dans la salle de réception, la moiteur de son corps rendait sa chemise transparente à certain endroit. Un des invités remarqua une tache sur l’omoplate de Lucaz, intrigué, il lui posa la question de savoir à quoi correspondait cette étrange tache. Lucaz, surpris par une telle question, était très embêté, que répondre ?? Les quelques mots qui sortirent de sa bouches furent « heu … une tache de naissance … qui a une drôle de forme » et il partit dans la direction opposée à son interlocuteur.

Il ne pensait pas que quelqu’un d’autre avait suivi cette petite discussion, il s’agissait du fils du Député, Garth Von Cellot. Le jeune homme couru en direction de Lucaz. Ils se regardèrent attentivement pendant quelques instants. Et là, ils se reconnurent. Il était quasiment impossible que 2 personnes, voisines de cellules, se retrouvent mais si. Lucaz retrouva son ancien compagnon du jardin d’enfant, matricule 4.

Ils passèrent la fin de soirée ensemble, à parler de leur vie actuelle sans parler de leur passé, ni de comment ils en étaient arrivé là.

A partir de cet instant, les 2 jeunes hommes profitèrent ensemble de l’ensemble des choses que leur offrait leur rang.

Validé sans aucun souci... c'est partit !