Rassemblement [Suite ]

Il était gêné que la demoiselle ait entendu ses dire, pourquoi n'utilise-t-il donc pas sa tête pour penser plutot que de reflechir a voix haute...

"Ceux qui nous ont equipés, ils n'ont pas voulu nous donner les suprebes combinaisons avec l'ecran dans la manche et les GPS, ils nous ont dit que c'etait uniquement pour les 12 membres de l'equipe d'elite d'intervention, et qu'il ne nous arriverait rien de toute façon...

Quand est ce que je vais pouvoir partir ?"

Il croisait les doigts...

Lena, fronça légèrement des sourcils en entendant le milicien parlé des douze membres de l'équipe d'intervention, tiens, un écran dans la manche, ils semblaient avoir les mêmes combinaisons qu'eux, étrange...

"Dis moi, tu les a vu ces douze membres?"

Lena avait la voix voilée par la menace mais elle s'éloigna doucement de l'homme qui lui tournait le dos pour aller fermer silencieusement la porte de la salle d'interrogatoire.

Sa peur le rendait marteau... si Léna continuait 10 minutes, le gars risquait de se prendre pour une amibe...

"Je n'ai vu qu'une seule peronne, un fille... elle était très jolie, mais, ses yeux était rouges, comme les lapins tout blancs... et quand je l'ai vue... Elle est partie et les gardes de sécurité du centre m'ont invité de retourner dans la salle de débriefing..."

Il balaçait sa tête comme un autiste...

Lena, retournant à ce moment là vers lui, marqua un arrêt. Des yeux rouges... tiens.... Elle vint se placer devant lui, défaisant ses liens qui le retenaient à la chaise en lui souriant:

"Bien sur, tu as répondu comme tu le devais, maintenant tu peux partir mais fait attention de ne te faire entendre par personne, tu m'as entendu? C'est important, si quelqu'un t'entend, tu es mort..."

Elle acheva de défaire ses liens et s'éloigna de lui, attendant qu'il se mette debout.

Le calver se terminait enfin pour Philippe... Il venait de se libérer de cet interrogatoire. La vie lui aitait epargnée pour avoir collaboré juste un peu. Maintenant, il retournerait en floride, chez ses grands parents. Là, il travaillerait dans la ferme d'aligatore de Papy et ne sortirait plus de son Ranch pour les 5 années a venir, le temps de changer de nom et de se faire oublier de tous....

Il s'empressa de se lever (naïf) et saluant Léna comme un esclave qui venait d'être gracié, il bondit vers la porte et saisit la poignée...

Lena, voyant le milicien se retourner, ferma les yeux, laissant naître un sourire cruel sur ses lèvres, comme si il allait lui échapper.... quel naif, elle adorait jouer avec ses proies.

Au moment où il empoignait la poignée, elle bondit, un bond long et gracieux, et attérit dans son dos, un bras lui enserrant le buste et par la même occasion lui maintenant les bras le long du corps. Elle lui chuchotta doucement, sans méchanceté, ses yeux dévoilant le sadisme dont elle faisait preuve mais que malheureusement il ne pouvait pas voir.

"Dommage, je t'ai entendu...."

Elle prit appuit sur lui et de son autre bras fit un geste très bruque et lui tordit le cou, brisant ses vertèbres cervicales en un craquement sec.

Il n'eut même pas le temps de voir sa vie défiler devant ses yeux, le milicien stupide qu'il avait été patr désormais rejoindre le monde des ombres, et son corps, inanimé, tombe d'abord à genoux, avant de finir a moitié appuyé sr la porte qu'il essayait de franchir, la porte de la liberté.

Tristement, il avait finit de vivre, les cervicales rompues sous la force d'une enfant, les yeux ouverts, sur les caprices du destin.

Une funeste fin pour un être peu malin... Il ne devait pas espérer mieux...

Lena contempla le milicien mort à ses pieds et haussa les épaules, espérant qu'il ne serait pas trop lourd à porter.

Elle le dépouilla de ses biens, trouvés auparavant dans ses vêtements, et chercha des yeux quelque chose, des sacs poubelles pour l'y envelopper. L'avantage c'est qu'il n'y aurait pas de sang donc pas de traces, elle aurait du se tapper tout le nettoyage sinon.

Elle déchira les sacs poubelles pour lui faire un linceul et les fixa à l'aide d'adhésif, puis elle observa son oeuvre, pas mal, ça irai dans le fleuve nourrir les poissons.

Elle hissa le cadavre sur son dos et ouvrit la porte afin de trouver un évier où se laver les mains.