101 : le reveil - suite [clôturé]

[résume RP/CHAT Nieve-MJ]

Sortant du magasin d’où il s’était rempli les poches de fruits, Nieve tombe nez à nez avec un jeune garçon qui lui dérobe de son butin, et, commençant à courir l’appelle : « Viens le chercher ! ». Le jeune garçon aux yeux bleus se met a poursuivre son ‘agresseur’ aux yeux verts d’eau ! La poursuite emmène nos deux fuyards jusqu’au quartier SUD-OUEST, à la place de l’Arbre. Là l’inconnu fait volte-face, laissant voir sa marque reptilienne verte sur le front, lance la pomme qu’il a dérobé quelques minutes avant puis, avec une force particulière, lance un cailloux à la tête de Nieve.

Il parvient de justesse à l’éviter, mais à peine se redresse-t-il de cette esquive qu’il réalise que son assaillant se trouve déjà dans son dos et d’un balayage le colle au sol !
Le garçon aux yeux verts lève alors le poing, s’apprêtant à frapper. La situation semble désespérée. Alors que Nieve ne sait plus quoi faire, il se sent hanter par une force, et instinctivement joint ses mains en fermant les yeux.

A cet instant précis, sur la branche la plus proche de l’Arbre, de belles fleurs colorées de maintes nuances fleurissent instantanément dans une lueur blanchâtre. Les pétales se détachent des fleurs, et, alors qu’elle tombe comme bercées par le vent, elles se fixent toutes en suspension et filent comme guidée par un courant d’air vers l’agresseur du jeune garçon !

L’étrange personne esquive à peine l’attaque. Il se redresse et regarde Nieve :

« Je vois qui tu es maintenant. Félicitation pour cet arbre, il est très beau. Si tu veux rester en vie plus longtemps, de dépêche toi de trouver tes frères et sœurs et entraînez-vous ! »

Ces mots dits, il s’en va par delà les toitures, avec une vitesse et une souplesse étonnante.

[pouvoir débloqué : pétales]

Nieve décide après cette ‘charmante’ rencontre de rentrer le plus vite chez lui. En chemin, il croise une vieille femme étrange. Elle lui sourit. Il l’observe, et malgré qu’il la trouve familière, la seule question qui lui vient à l’esprit est « a-t-elle de l’argent à voler ? » La regardant en ce sens, il voit alors à son cou un pendentif, les serpents enlacés. D’un ton affectueux, elle parle :

« Bonjour enfant azur »

Mais Nieve semble effrayé, inquiet plutôt et préfère s’en aller vite fait. La vieille dame lui dit alors :

« On se reverra bientôt 101, si tu n’es pas prêt aujourd’hui, tu viendras me voir demain, ou un autre jour ! C’est bien que tu aies trouvé des fruits pour te nourrir, les végétaux te donne plus d’énergie que n’importe quel steak !

Face à ces remarques, Nieve se contente de présenter à la vielle femme son majeur dressé. Elle réponds a ce signe par un grand sourire.

« Au fait, dit-elle, remet le bonjour à 102 quand tu le verras, et… elle semble réfléchir, il y a de l’ananas sur la table de chez toi, il est presque mûr ! »

Face à cet étrange comportement, Nieve daigne enfin prêter attention aux dires de la vielle.

« T’es qui ? Demande-t-il à la femme. »

« Si tu veux savoir qui je suis, il faudrait d’abord que tu commences par savoir qui tu es toi ! Mais quand tu sauras, alors ta vie commencera vraiment, et je pourrai parfois t’aider. Quand tu trouves d’autres numéros, appelle-moi avec ce sifflet, souffle dedans, et je viens à l’instant ! »

Elle tend un sifflet argenté au jeune garçon. Il semble la prendre pour folle, accepte le présent, sans faire attention à ce que la vieille femme lui dit et lui demande de façon insolente :

« Et quand j'ai besoin de toi, je te siffle ? C'est ça ? Ca fait un peu clebs, non ?

Bêta regarde l'enfant droit dans les yeux, et là, il a l'impression que d'un coup, toute l'histoire du monde lui passe sous les yeux... elle reprends ensuite.

« Oui siffle et je viendrai ! »

Elle tourne alors les talons, alors que Nieve est étourdi par sa vision et ne comprends pas ce qui vient de lui passer sous les yeux !

Il secoue enfin la tête et regarde le sifflet qu’il a reçu :

« Ca ne doit pas se revendre ça ! Bonjour la matinée des gens bizarres ! » et il enfouit dans ses vêtements l’objet brillant. Avant de reprendre sa route.

Marchant alors en direction de son appartement, Niève entends des bruits de pas. Des pas coordonnées, réguliers, militaires. La milice est en déplacement, et cette fois, en pleine journée.

Deux miliciens sont postés au bout de la rue, et, en se cachant, Nieve peut entendre :

"Patrouille 2, on dit avoir repéré des enfants à l'ancienne Tour Radio, allez vérifier!

Très bien monsieur, nous y allons."

Et les deux miliciens partent en direction de la tour...

Après avoir marché un petit quart d'heure en longeant les murs, il arrive en vue de la Tour Radio. Le coin n'est pas très fréquenté, depuis, qu'une rumeur court qu'elle risque de s'effondrer. Alors que nieve arrive sur une petite place devant cette Tour impressionnante, il se rend compte que les deux miliciens ne sont pas devant lui.

Un bruit de derriere lui le surpends :

Milicien 1 : - "Je savais bien qu'on nous suivait..."
Milicien 2 : - "Ca ne serrait pas un des gosse qu'on recherche ?"
Milicien 1 : - "C'est notre aubaine"

A ces mots, le 1 pointe un arme sur le jeune homme et l'autre avance vers lui, des menottes en main.

Alors que le temps semble s'arrêter, tu repère une ouverture dans l'attention de 1 lorsqu'une camionnette arrive sur la place à vive allure et en faisant usage de son klaxon !

Alors que 1 regardait la camionette ralentir et s'arrêter a une 10aine de mètres, 2 S'arrêta net, regardant le jeune garçon faire ainsi appel a leur pitié. Il se gratta instinctivement la tête puis continuant d'avancer, mais cette fois plus rapidement, il dit a son coéquipier.

- "Et dire qu'on nous a dit qu'ils pouvaient être dangereux, je me demande bien pourquoi on nous emmerde avec des histoires pareilles !"

A pein eut-il fini de prononcer le mot "pareilles" que la portière de la camionette claqua. Une voix virile se fit entendre :

- "Alors les gros moches... on terrorise un petit gars ? Vous n'avez pas mieux à faire ? Comme... Mourir par exemple ?"

Ses mots pronocés, le jeune garçon, qui était près de la camionette posa ses mains sur ses hanches. Il sortit deux étranges poignards, et en à peine trois seconde, ralia la position des deux miliciens, et les égorgeas avec une grâce et une élégance hors-paire ! Nieve vit, dans un instant ou ses yeux ne pleurait pas trop, ce jeune homme filer, comme dansant, et glisse les lames sous les gorges des deux dangereux (on se demande qui l'est le plus ici) personnages. Il souriait et avant même que les corps ne touchent le sol, avait rengainé ses armes.

Il s'approcha de Nieve, s'accroupit et le regarda, dans les yeux, et voyant ben évidemment leur teinte Azur il lui dit :

- "C'est la journée aujourd'hui ! Vous êtes tous branchés sur la même horloge ? Je me présente, Sean, et j'ai un ami qui a les même yeux que toi, et a l'heure qu'il est, il doit avoir rencontré une autre fille qui a aussi les même yeux que toi ! Tu devrais aller le voir, il pourrait t'aider un peu, parcequ'aujourd'hui, les rues sont vraiment dangereuses, et je en sais pas être partout en même temps !"

Dans le genre résultats, il y en avait auxquels on aurait pu s'attendre. Mais le hasard décida apparemment de jouer l'imprévu ! Alors qu'il atteignait péniblement mais surement la scène 2 - apothéose finale, parce qu'il n'avait pas non plus des réserves infinies de flotte - la camionette stoppa, quelqu'un d'indeterminé à ce stade en descendit, et, en moins de temps qu'il le faut pour le dire, fit démonstration de ses talents de boucher, talents qui arrachèrent une grimace dégoûtée à Nieve... lequel acheva d'essuyer ses yeux alors que l'egorgeur s'adressait à lui - avec méfiance tout de même, qui pouvait dire si ce type n'aurait pas envie de jouer de la lame sur sa gorge à lui, hein ?

En tous les cas, il ponctua les phrases de l'inconnu par autant de reniflements offensés, pour finir par se relever, tirer un coup sur ses vêtements trop larges afin de les remettre en place, et lancer avec une pointe de mauvaise foi.

"Hé, je t'ai rien demandé à toi, je m'en sortais très bien tout seul (Oô). Et je m'en tape de ton mec et de ta nana, j'ai pas besoin qu'on m'aide, je viens juste chercher mon pote et je me tire."

Nieve, rase mottes au possible, acheva ses mots sur une grimace passablement simiesque, et tourna les yeux aux alentours, après avoir pris la précaution de faire deux pas en arrière, après tout, il ne le connaissait pas, celui-là. Vous avez vu ce qu'il a fait aux deux autres ?? o_o

Sean, car c'était bien lui, ramassa alors sur une dépouille un pistolet qu'il lança à Nieve en lui disant :

" J'espere que tu as appris a t'en servir, parceque si tu veux rejoindre Zash et les autres, tu ferrais bien d'apprendre tout der suite, le coin n'est pas sûr dutout !"

Après ces mots, il ramassa les cadavres, l'un après l'autre, et les entassa dans la camionette. Il démarra la camionette et arrivant à la hauteur de Nieve, par la fenetre descendue il demanda :

"Je te conduis quelques part ?"

Nieve eut à peine le temps de lever les yeux, d'apercevoir le projectile, et d'interposer ses mains qu'il recevait à moitié sur elles et à moitié sur la poitrine l'arme qu'on lui avait lancée. La surprise et le choc de l'impact lui firent faire un pas en arrière avant qu'il ne s'éclate sur le sol, l'arrière train douloureux.

"aie ! Mais... Bordel..."

marmonna-t-il, offusqué, avant de considérer ce qu'il avait dans les mains. Ben mince alors. Qu'est ce qu'il allait faire de ce truc-là ? D'abord, non, il ne savait pas s'en servir. Et ensuite, il lui fallait y aller à deux mains pour soulever l'engin afin de le regarder. Une petite moue perplexe appararut sur son visage, avant que la voix de l'homme ne se fasse à nouveau entendre.
Sans prendre la peine de se relever, Nieve releva la tête ; l'éclat céruléen de ses yeux, entre les mèches noires qui retombaient devant, se posa sur son interlocuteur.

A la proposition, il secoua négativement la tête... Non, il ne voulait aller nulle part si ce n'était à l'appartement, et encore, seulement après avoir mis la main sur son ami. Et puis, il s'en fichait de son Zash et de ses autres, lui, d'abord. Il ne savait même pas qui c'était. Le type à la camionnette faisait une obsession, ou quoi ? En tous cas, il ne lui dit pas, cette fois... Il avait l'air sympa malgré tout, mais, pour la forme, Nieve lui tira une langue narquoise avant de sauter sur ses jambes et de décamper...
Pas loin...
Non, il se faufila juste quelques mètres plus loin, dans l'ombre d'un mur, et poussa un gros soupir, avant de tourner les yeux vers cette foutue tour... Qu'est ce que Cinder était allé faire là dedans...? Parce que... Il était là dedans, n'est ce pas ? Si Nieve avait pensé une seconde que ce n'était pas le cas, il se serait rapidement carapatté de là... Il n'aimait pas tellement ce coin.
Il serra l'étrange don qu'on lui avait fait... Lourd, vraiment encombrant pour ses petites mains... Mais il valait mieux le garder pour l'instant ; Cinder, lui, y verrait sûrement une utilité.
Un regard circulaire autour de lui, puis, de nouveau, une avancée plus ou moins sinueuse vers cette tour...

Il arriva alors au bas de la tour, sans aucune encombre. La porte d'entrée était béante, et à part quelques taches de sang séchées dans la poussi§re, il n'y avait rien, que des gravats et du vide. Les deux cages d'ascenceur etaient vides et la cage d'escalier ne laissait entendre aucun bruit...

Nieve approcha de la tour... Il était à présent à son pied... encore une fois, il leva les yeux vers le sommet, et en eut presque le vertige. Il fallait vraiment être cinglé pour venir faire du tourisme ici ; un truc comme ça qui s'effondre, ça devait faire un peu mal sur les cheveux, tout de même...
L'entrée était visible, massive, ouverte. Il hésita une courte seconde avant de se glisser à l'intérieur... Tout semblait désert, sans vie, abandonné depuis bien longtemps.

Esquissant une petite grimace contrariée, il avanca.. un peu plus.. Il rasait les murs et ne faisait pas de bruit... tout était silencieux... Calme... Mort... Une tombe, un désert de silence... Pas un bruit, pas un grincement, il avait même peine à entendre sa propre respiration... Oui, vraiment, rien, pas un seul bru...

"CINDEEEEEEEEER T'ES LAAAAAAAAAAAAA ??"

... bruit -_-'

Enfin si, à présent, un véritable vacarme, car son appel, hurlé de toute la petite force de ses petits poumons, n'en pouvait plus de se répercuter sur les parois des lieux. D'ailleurs, s'il ne s'était pas arraché la moitié de la gorge, c'était de la chance pure et simple.

Nieve, fin stratège, discrétion assurée.

Il avanca encore, abasourdi par le nombre d'échos qu'il percevait, de plus en plus éloignés. Cette tour devait être encore plus grande que ce qu'il pensait. Il espérait qu'il n'aurait pas à tout monter à pied... Un regard méfiant vers les cages d'ascenseur... Il valait mieux ne pas tenter le diable, si ça marchait, ça ne devait pas marcher correctement, et se retrouver coincé là dedans était bien la dernière chose dont il avait besoin, même si manifestement, l'endroit était désert, désespérément vide, et qu'il ne devait y avoir que celui qu'il venait chercher là dedans - car il était toujours persuadé de l'y trouver. L'arme pesait lourd dans ses mains, et il resserra ses doigts dessus pour ne pas la faire tomber, levant le nez pour regarder tout autour de lui...

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