70 : Le reveil [clôturé]

Le printemps montre le bout de son nez. Il est 9h du matin, et deja dans les ruelles de la Dark City les gens se mettent a s'agiter.

Dans son refuge, une piece peu eclairee dans la cave d'un batiment en ruine, Lena s'eveille, lechee par un rayon de soleil.

Encore une journee qui debute. Elle pensait un peu a ces derniers jours mais ses songes furent interrompus par son estomac gargouillant !

Se reveillant sous la douce caresse d'un rayon de soleil, Lena émergea de la couverture où elle était enveloppée.

Tranquillement elle se lève accompagnée d'un gargouillement pas très appréciable de son estomac. Bon, encore une journée où elle va devoir voler pour se nourrir, elle avait toujours des remords à manger sur le dos de gens aussi pauvres qu'elle mais elle n'avait pas le choix.

Elle remit sa cape sur ses épaules après s'être débarbouillée dans une vieille bassine rouillée qui trainait dans ce logis qu'elle avait investit.

Sortant du bâtiment, elle s'étira souplement et se dirigea vers les rues commerçantes de cette partie de la ville.

Apres avoir marche un petit quart d'heure, elle arriva dans la rue du marche. Dans un entrepot abandonne dont un mur etait prtiellement abattu, des echoppes diverses etait la.

Le temps etait agreable, et plus de gens encore que les autre jours etaient la. La nourriture, pas tres variee ni belle a voir mais satisfaisante tout de meme arrivait jusqu'aux narines de la jeune fille. Pourtant elle etait encore assez loin. Ce devait etre le vent qui amenait a elle toutes ces senteurs, bien qu'elle ne le ressente pas...

Elle arriva enfin dans les halles.

S'approchant des halles, la jeune fille sentit les effluves de la nourriture et fronça le nez avec dégoût, quelle horrible odeur, comment pouvaient-ils vendrent une telle marchandise, il lui semblait que tout était plus fort, plus accentué.
Néanmoins, elle s'approcha, la faim la tenaillant, et observa mine de rien les étalages.

Elle en avisa un où il semblait y avoir plus de monde, voilà l'endroit été choisit, maintenant restait à surveiler d'éventuels agents de la milice.

Elle inspecta les alentours, semblant s'interesser à l'échoppe d'en face, la capuche rabattue sur les yeux, semblant se confondre avec le pilier derrière elle.

Les agents de la milice ne evnait plus trop de ces jours-ci dans la Dark City, en effet, une enqete importante etait en cours dan les quartiers riches et leur donnait du fil a retordre.
Sur l'etale etaient etendus des poissons fumes et sales, des viandes sechees et autre viandes non perosables. il y avait aussi plusieurs sortes de legumes en boite.

Cette echoppe avait plus de succes aues les autres, peut etre a cause de la diversite des produits, peut etre les prix etaient ils plus derisoirs ? Peu impotre. 70 etait adossee a la colonne et balayait la zone de son regard percant. Elle ne se souvenait pas avoir une vue si bonne. de la ou elle etait, elle parvenait a lire des etiquettes de produits pourtant a une vingtaine de metre d'elle...

N'apercevant rien de suspect, la jeune fille posa son regard sur l'étal et s'approcha, elle n'en revenait pas, tout lui semblait plus clair, plus lisible. Elle n'en revenait pas, pourquoi n'avait-elle pas remarqué certains détails auparavant, celà lui semblait tellement évident à ce jour!

Elle pouvait tout voir dans ses moindres détails, même lire les inscriptions et les prix sur les produits alors qu'elle était encore bien loin, incroyable, elle n'en revenait pas et serait bien restée à observer encore et encore si son estomac ne l'avait pas rappelé à l'ordre.

Elle avisa la viande séchée qui aujourd'hui semblait lui faire plus envie et s'approcha de l'étalage.

Sans aucune difficulte, elle se rendit juqu'a l'endoirt ou etaient placees les vienades sechees. La foule etait ellement dense que pouvait, sans se faire remarquer, se servir d'un morceau de viande, un peu plus proche d'elle que les autres, et tenter de fouiller quelques poches, enfinm si l'idee lui en prenait !

La jeune fille s'approcha du morceau de viande qu'elle avait choisi et s'en empara discrètement, enveloppant son butin sous sa cape. Son vêtement du dessous comportait plusieures poches, certaines plus cachées que d'autres et en y cherchant on pouvait y trouver toutes sortes d'objets utiles comme un couteau, ou de la ficelle...

Elle s'approcha d'un vieil homme en train de harceler le marchand à propos de la fraichaeur de ses poissons, et tranquillement plongea la main dans sa poche, elle savait que l'homme tout à son affaire ne remarquerait rien.

Sans aucun soucis, tu patauge dans les poches du vieil homme. Ses vetement amples te facilitent la tache.

• un paquet de cigarette
  
• un briquet
  
• $20
  
• de vieux mouchoirs
  
• une photo d'enfant
  

Une fois les poches vides, il continue a pester sur le marchand. Ni l'un ni l'autre ne te remarquent !

Lena, empocha le tout dans ses vêtements et s'éloigna du vieillard toujours en train de pester. C'est fou ce que les gens ne s'inquiètent de rien.

La jeune fille sortit tranquillement de la zone d'affluence pour aller compter son butin un peu plus loin, hors de la vue des gens.

Tranquillement elle cherche un coin de verdure où elle peut s'assoir en paix, à l'abris des regards indiscrets.

Dans un tas de gravats plus loin, dans une ruelle, tu apercois une toute petit etendue gazoneuse. Deux crocus y ont pousse.
Les alentours sont desert, tout le mondes est entasse au marche car il ne reste que deux heures par jour environ alors, il faut se depecher si on veut quelque chose a manger.



>>>dans les halles<<<

Apres avoir discute avec le marchand, le vieux met la main a sa poche pour payer le poisson qu'il allait enfin prendre et crie :
" Saloperie de merde ! Raz le bol de ses pick pockets !"

Lena se dirigea vers l'étendue verte, triste de ne voir que si peu de nature en ce lieu mais que pouvait-elle y faire et en plus les gens semblaient s'en fouttre complètement, enfin elle était tranquille au moins.

Elle s'assit derrière un gravat et inspecta ses poches, pas mal le vieux, il a 20$ et en plus il y a moyen qu'elle revende les cigarettes, une bonne journée en perspective.

Elle se releva trop exposée à son goût et se dirirgea sans but dans la ville, se demandant comment échapper à cette vie de misère.

Au hasard des rues, tu marches et marches encore. Au bout d'une heure, tu croise un gars, pas trop mal sappe pour le coin (il est pas pieds nu et a pas trop de trous dans ses vetements0 qui te demande si tu n as pas des cigarettes...
Pour le reste, il a l'air un peu benet puis, il te regarde :
"Toi aussi tu as les yeux bleus piscine... t'es la soeur de Zash ?"

La jeune fille, flanant au hasard des rues, avnce toujours cherchant à voir autre chose que ce dédale de rues malodorantes, aux pavés brisés mais rien ne semble changer à sa vue. Elle sort lentement la viande séchée de sa poche et la mastique avec application, surtout ne rien perdre de cette saveur rare et de l'énergie qu'elle apporte.

Tirée de ces pensées par un homme qui l'aborde, elle tourne vivement la tête dans sa direction et le détaille avant de répondre à sa question.

Plutôt jeune, peut-être moins pauvre que le plupart de ses concitoyens à ses vêtements, il lui demande simplement des cigarettes et lui pose aussi cette drôle de question, quelqu'un d'autre dans le coin aurait les yeux comme elle, étrange.

Tranquillement, elle sort le paquet de sa poche et lui tend:


"Tenez, prenez les, je ne fume pas et je les ai trouvé par terre.
Vous avez parlé d'un certain Zash, ce n'est pas mon frère mais il est vrai que je ne me souviens pas de ma famille, alors j'aimerai le rencontrer. Pouvez vous me conduire à lui?"

Elle espérait que les cigarettes l'amadouraient, il avait l'air un peu naif, alors pourquoi pas.

En voyant le paquet de cigarette, le jeune homme sourit, montrant ses dents droites et propres pardis, decidement, il etait etonnement propre pour l'endroit.

"Merci " et il ouvrit le paquet et regarde, il etait plein.
"wouaw, il est plein ! Tu veux rencontrer Zash ? Ben, je peux te dire ou il creche, mais si tu vas le voir, ne dis pas que c'est moi qui t'envoie !"

Il mit un cigarette en bouche et l'alluma.

'Au fait, je m'apelle Sean'

Devant l'émerveillement qu'il semble avoir pour ses cigarettes, la fille sourit rassurée, il ressemblait à un grand gamin.

Elle rabattu sa capache plus loin sur ses yeux et doucement:

"Vous voulez bien me mener à lui, je promets de ne pas dire que c'est vous qui m'y avez envoyé, ça vous va?"

Il regarda la jeune fille, elle ne lui avait pas dit son nom, bah, pas grave, elle lui dira la prochaine fois !

" Il vit au 6eme etage de l'ancienne tour radio, sur la face arriere. Il reste toujours au 6eme etage, il ne sort que la nuit de ces derniers jours..."

Il commenca alors a partir, reprenant sa route.

Relevant la tête, elle contempla l'endroit qu'il lui désignait. C'était une haute tour, complètement délabrée, comment un individu pouvait-il vivre là haut, était-il un oiseau?

Lena demeura pensive un moment, les yeux perdus dans le vague, fixant ce lieu de désolation, peut-être que ce fameux Zash, de cet endroit pouvait apercevoir une autre ville, plus grande, plus belle où les gens ne se vêtiraient pas de loques et mangeraient à leur faim.

Elle se retourna vers l'homme qui s'en allait, elle ferait bien de poser des questions sur son "frère" aux yeux bleus si elle voulait se préparer à le rencontrer, assurément ce n'était pas quelqu'un d'habituel.

"Euh, excusez moi de vous poser encore une question mais qui est Zash exactement et pourquoi vit-il là haut? Il ne sort que la nuit vous avez dit, pour quelle raison?"

Les questions semblaient se bousculer sur les lèvres de la jeune fille en proie à une sorte de panique, elle n'avait plus tenu de conversation depuis ses douze ans.

Elle fixa sur son interlocuteur un regard suppliant, ses grands yeux azurs semblant exercer un pouvoir hypnotique.

" Heu, ben Zash, il est normal, d'habitude, on sort souvent en ville ensemble, enfin, on reste dans la DC (Dark City). Ces derniers tempa il ne sort que la nuit parceque le bruit de la ville le derange, il a des migraines, mais ca va surement passer... c'est un costaud "

Et il t'adresse un profond sourire.

" Tu t'appelles comment ?"

Le bruit le dérange, cette phrase la laissa perplexe, comment le bruit d'une ville aussi pauvre pouvait-il le déranger?
Elle tourna la tête vers la tour une fois encore, elle avait vu le sourire de l'homme et regrettait déjà ses questions, elle savait bien pourtant qu'elle ne devait laisser personne l'approcher et encore moins s'intéresser à elle, il ne fallait pas qu'elle retombe entre les mains des Reds Snakes.

Elle se tourna vers lui et froidement, les yeux perdus au loin:

"Je m'appelle Lena, je vous remercie de votre information, je vais aller retrouver ce Zash et ne vous en faites pas je ne vous trahirai pas."

Lena lui adressa un bref sourire, comme pour s'excuser et lui souhaita une bonne journée; elle savait où se diriger et également comment se défendre, elle avait survécu jusque là, il n'y avait pas de raison qu'elle craigne un homme qui a peur des bruits.

Suite à l'entretient, elle marcha vers la tour, les yeux toujours fixés vers le sommet.

Apres avoir marche en direction de la tour une demie heure, tu arrives aux pieds de cette derniere. Lena a croise deux ou trois personnes qui ne lui ont pas vraiment porte attention.

La tour est en tres mauvais etat. Les trois faces visibles de la chausse sont encore plus ou moins entieres, mais la derniere face est effondree par endroits. En regardant vers le haut, on peut voir des poutres d'acier depacer ca et la dont une sur laquelle une plate forme est visible.

Pour y entrer il y a une porte defoncee au rez de chausse et les cages d'ascenceur sont vides. Un escalier monte jusqu'a l'etage du toit.

Lena, les yeux toujours pointés vers le haut de la tour, les baissa vers l'entrée ou du moins ce qu'il en restait, quelle décadence et dire que cette ville avait du autrefois être belle et riche, il n'en restait rien.

Elle observa attentivement les étages, notant le délabrement de plus en plus évident au fur et à mesure qu'ils gagnaient en hauteur. Elle compta les étages et arrivé au sixième, ou du moins ce qu'il en restait et elle aperçue, juchée sur une poutre d'acier, une plateforme. Incroyable, il y avait bel et bien quelqu'un qui vivait là haut, il ne fallait vraiment pas avoir le vertige.

Elle passa sous le porche du rez de chaussé, évitant de toucher le porte défoncée et entreprit de monter les étages, même si des ascenseurs il n'en restait que la cage, elle préférait empreinter un passage qui de toutes façons lui aurait semblé plus sur.

Elle grimpa rapidement, évitant les trous et marches manquants, essayant de faire le moindre bruit dans ses bottes de feutre. elle ne tenait pas à se faire prendre par surprise.

De sa plate-forme, Zash entendit des bruits de pas. Depuis quelques jours, le moindre frottement, le moindre grincement ou souffle de vent lui cassait les oreilles, comme si tous les sons etaient amplifies. Depuis ce matin seulement, il commencait a mieux supporter les bruits autour de lui. Il appela d'une voix forte :
" Qui vient ici ? C'est toi Sean ?"
Il revint sur le plamcher ferme, laissant sa plate forme derriere. Il prit dans sa main une barre de fer. D'habitude, il n'est pas si prudentm mais hier encore des gens bizard semblaient en avoir apres lui ! Cette etrange milice rouge etait active dans les parages !

" Qui vient ici ? C'est toi Sean? "
La jeune fille en train de gravir les marches s'immoblisa le coeur battant, comment avait-il pu l'entendre, elle ne faisait pourtant aucun bruit.

Elle reprit son ascenssion, à l'affut, tous les sens en alerte, pas question de lui laisser le temps de préparer une attaque éventuelle. Bizzarement, cette exitation, la proximité du danger, lui plaisait, elle ressentait un plaisir fébrile à cette chasse.

Elle gravit souplement les dernières marches, s'arrêtant juste avant de franchir le sixième étage. Cet homme semblait avoir une très bonne ouie et bien elle allait lui en faire voir si il l'attaquait. Ses yeux s'étaient étrécient et elle attendait, il ne tarderait pas à venir voir l'origine du bruit.

Zash n'en pouvait plus d'attendre, 4 jours qu'il passait tout seul, mais la derniere fois qu'il avait eu affaire avec la milice, ils etaient venus nombreux, une seule personne cette fois-ci approchait. Et a entendre ces bruits, elle ne devait pas etre lourdement armee comme les Reds Snakes.
Il passa la porte sans montre de signe hostile, s'appuiant sur la barre de fer telle un canne, on ne sait jamais.

"Qui est la ? Que veux tu ?" et il arriva sur le pallier, face a l'escalier.