Rendez-vous chez Lucaz Peacecraftt...

Le jardin d'hiver était une somptueuse serre de style Art Nouveau (ai pas pu resister, j'adodre : Horta, Mucha... bon j'arrête, je sors) et dont les plans n'avait été tracés que par la grande architecte paysagiste européene grandement renommée, Roland D., une femme aux dons artistiques et pratiques étonnant, liant a la fois beauté et facilité...

En s'y rendant, les deux hommes purent croiser Rebecca, sui, toujours debout, en haut des escaliers, guettait, de par la sensation de son approche, l'arrivée de Garth Von Cellot... elle espérait toujours que Matthew soit avec lui et qu'ils puissent ainsi se retrouver. Elle sourit discrètement à Lucaz (impreceptible pour Manu) et sentit son coeur battre un peu en le voyant arriver.

Les deux hommes parvinrent-don au jardin d'hiver, qui etendait sa vue sur l'immense parc don Lucaz était le propriètaire.

Lorsque les 2 hommes entrèrent dans la serre, Lucaz accéléra un peu la pas, se dirigeant vers une petite terrasse, entourée d'une multitude de végétaux plus beau les uns que les autres. Offrant des saveurs odorantes plus fines à chaque respiration.

Il se retourna et fixa le représentant dans les yeux. Il était décidé à découvrir s'il avait réellement affaire à l'homme qui devait le mener aux autres enfants. Si c'etait lui, derrière ces yeux bruns devaient être cachés des yeux bleus.

Ces efforts semblaient vaincs, il réessayerait plus tard. Il pria l'homme en face de lui et s'assit.

Il décida d'entamer la conversation : "Que pensez vous de cette serre Monsieur?? , j'adore être ici, on peut retrouver des espèces totalement inconnues dans nos contrées..."

Voila l’occasion de savoir si l’homme en face de lui était réellement un représentant. Il possédait quelques éléments sur son hypothétique passé. Il fallait en profiter se dit il.

« New York, magnifique ville quand même, j’ai eu l’occasion d’y passé un trimestre dans le cadre de mes études. Je m’en souviens comme si c’était hier.... si j’ai bonne souvenance, ça remonte à 2 ans. Je m’en rappelle car, quelle fût ma surprise en entrant sur le campus de la New York University, je n’avais jamais vu autant d’étudiants rassemblés en un même lieu. Ce campus, situé dans le quartier de Greenwich Village de Manhattan devait bien avoir la superficie d’Hurlevent !!

Ce fût un trimestre magnifique, j’ai rencontré pas mal de personnes ayant des spécialités dans des domaines divers et variés, ils sont maintenant des amis très proches (notamment dans la gestion, la communication, l'economie mais, ca il le gardait bien). Et vous, où avez-vous fait vos études ??? » demanda Lucaz avec un léger sourire.

C’est là que Lucaz voulait en venir. Si l’homme assis devant lui était réellement ce qu’il disait dire, il n’aurait aucun mal à répondre correctement à cette question. Dans le cas d’un mensonge, il serait facile de lui poser une seconde question qui enlèverait, il en était sur toute l’ombre sur les origines de ce personnage.

Lucaz senti qu’il avait perdu cette manche, était ce du pur hasard ?? Difficile pour lui de le dire. Cet homme avait répondu correctement à sa question, alors, même s’il n’était pas ce qu’il disait être, il devait bien lui reconnaître une chose, il avait du répondant et était un tant soit peu cultivé.

« Je ne connaissais que de nom cette école mais l’enceinte de l’Université était si vaste que c’est un peu normal. » dut il avouer. Il ne comptait cependant pas laisser gagner son interlocuteur... Pourquoi insister se demandait il, il y a assez d’élément pour le croire mais rien à faire, cet homme n’était pas comme tous les représentants qu’il avait déjà rencontré. Il avait une force que les autres n’avaient. Dans cette optique, il osa une réflexion plus osée.

« Vous êtes différent des autres représentants que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Ils sont tous impressionnés par moi, mon statut. Vous, bien que vous me montrez de la politesse vous ne semblez pas impressionné, pourquoi ???? » Demanda t il d’un air posé (avoir l’air ennuyé n’aurait pas permis d’être crédible)

Lucaz ne s’entendait pas à moins de la part de cet homme. Il a du caractère !!! « Voila une réponse qui, sans vraiment y répondre à ma question, n’est pas dénué du sens commercial. Lorsqu’on a un but, on fait tout pour l’atteindre n’est ce pas ??»

Lucaz ne lui laissa pas de répondre, ce n’était qu’une réflexion à haute voix. Il continua ses paroles par « Vous êtes quelqu’un de très spécial Mr De Cesseau, vous ne semblez vraiment pas être fait pour être représentant... Votre attitude et votre façon de ne pas vouloir perdre la face, quitte à faire des politesses en excès. Me donne l’impression que vous êtes plutôt un meneur.

Ne vous offusquez pas, mon but n’est nullement de nous offensé, je vous donne juste mon point de vue pour vous faire progresser. »

Lucaz se leva et se retourna pour admirer la vue sur son jardin. Il continua son monologue d’explication . « Lorsque l’on est dans ma situation, on est amené a rencontrer des représentants, des gens voulant tout vous offrir pour quelques billets ou pour pouvoir inscrire votre nom sur leur enseigne. Vous, malgré toutes vos politesses, semblez animer d’un but différent, beaucoup plus recherché. Ca doit être cela qui me plait en vous, j’aurai presque envie de vous embauché sur le champs » Il souriait en disant cela. « Est ce que je me trompe ??? je le pourrais car je ne suis nullement psychologue mais votre cas m'intrigue néanmoins »

Lucaz n'aurait vraiment jamais osé proférer de telles paroles devant quelqu'un mais, son interlocuteur avait répondu sans trop d'hésitation à sa première question, alors pourquoi se gêner. Il commençait à s'amuser avec cette personne, il n'en était pas fier mais, cela lui procurait quand même du plaisir.

« Votre patron est quelqu’un qui à l’air de s’y connaître en affaire et qui sait s’entourer de personnes compétentes on dirait. Je serais ravi de discuter avec lui. Il faudra me donner ses coordonnées que je prennes un rendez vous avec lui. De plus, il faut que je lui vante vos mérites. Même devant moi et mes questions, je l’admets quelque peu osée, vous avez conservé votre sens commercial. Je vous félicite. Vous insistez tellement sur ce point que, malgré notre discussion terminée, je voudrais que vous continuiez votre exposé plus en détail, cela me permettrait de plus de juger de vos compétences de représentants et qui sait, peut être ferez vous partie du contrat. Je serai enchanté de compter une personne comme vous parmi les membres de mon personnel. Acceptez vous de continuer Mr De Cesseau ??? »

Lucaz se réjouissait, il essaya de rester naturel pour ne pas que son interlocuteur sent le "piège". Néanmoins, il ne pu résister à esquisser un sourire. Il gagnait sur les 2 tableaux avec ce genre de réflexions. Il pourrait savoir s’il connaissait vraiment son dossier à fond et pourrait répondre à des questions plus pointues si c’était le cas, ce représentant méritait d’être engagé par les industries Peacecraftt pour ses compétences!! Si ce n’était pas le cas, il aurait créé une possibilité de démasquer cet homme.

« Effectivement, je vais demander qu’on aille les chercher » déclara t il. Comme la pièce était un peu éloignée, un interphone permettait de discuter directement avec la pièce des domestiques. Cet appareil très utile lui permettait d’habitude de demander qu’on lui apporte une collation ou une boisson.

Il appuya sur un bouton et demanda qu’on lui apporte rapidement les dossiers qu’il avait laissés sur son bureau.

« Ils vont arriver de suite » dit il « Mais vous pouvez déjà commencer, ce qui m’intéresse le plus est votre possibilité d’ouverture de marché pour la vieille europe. Nous parlerons chiffre ensuite »
Lucaz se rassit en face de son interlocuteur, il le regardait dans les yeux. Il avait hâte de connaître sa réaction.

Lucaz écouta attentivement, à la fin. Il souria et dit : « le roi de l’ancien continent, vous me flattez mais, sachez qu’en économie, rien n’est qu’acquis !! surtout si l’on parle d’une ouverture de marché » Il continua sur un ton moins jovial, pour bien marquer la différence, maintenant, il était sérieux « Donc, vous me vendez votre société qui me permettra de part ces accords avec différentes petites sociétés d’étendre mon industrie dans la vieille Europe. Bien entendu, tous les frais pour moderniser les installations ou en créer d’autres sont à mes frais. Je vous ai signalé que nous étions présents en Europe de l’Est, il me coûterait donc moins cher de moderniser mes installations et d’ensuite profiter de vos ouvertures. Serait il possible d’acheter les canaux de distribution sans les entreprises ?? Dans ce cas la, je marche. Autrement, c’est à vous de me convaincre d’acheter les entreprises qui vous emplois. »

Cette seconde explication lui avait été profitable, il n’avait pas compris tout cela lors de la première entrevue.

Il attendit la réaction de son interlocuteur, celui-ci aurait pu lui faire signer le contrat au début, maintenant, ce n'etait plus certain. Il avait bien fait son boulot pensa t il, j'ai failli me laisser berner par ces belles paroles!! Il faut que je sois sur mes gardes devant ce beau parleur.

Pendant ce temps, Garth était entré, accueilli par Rebecca qui ne put s'empêcher de sauter au cou de son frère, et fut conduit dans un salon au deuxieme étage où il discutèrent de tout et de rien, en attendant que la discution entre Lucaz et le représentant prenne fin. De tempas à autre, rebecca s'absentait pour faire son travail.

Elle entra finalement dans le jardin d'hiver, les dossiers à la main.

Les deux hommes continuèrent alors d'en discuter une bonne demie heure avant de décider de se séparer. Manu devant la porte du manoire, s'en allait lentement vers la grille, alors que dans le hall d'entrée, Lucaz, Garth, Matthew et Rebecca étaient réunis. elle prit alors la parole :

"Nous devrions le suivre, il devra nous indiquer où sont les autres, mais prudence, il m'a l'air fort !"

Matthew approuva et ajouta :

"En effet, il est doué pour un enfant azur..."

Matthew et Rebecca le suivirent également, lui laissant tout de même près de 250m d'avance, pour ne pas se faire repérer.

" De toute façon, dit Rebecca, je suis capable de sentir dans quelle direction il se dirige jusqu'a environ 700m, on peut le perdre en visuel ce n'est pas trop grave... Lucaz, tu viens aussi ?"

La petite troupe se mit en marche...

Alors que Manu attendait, un homme de la milice rouge passa devant la grille. Suivit d'une enfant. La petit fille, vêtue d'une robe assez désuète s'arrêta net et regarda Manu. Puis elle regarda le milicien dans les yeux.

L'homme, sembla perdre le controle de lui même et tomba a genoux. Ses bras et ses jambes, en quelques secondes doublèrent de volume, déchirant ses vêtements. Il se plaça alors en position d'attaque, tel un chat pret a bondir... et attendit les ordres de la gamine...

Alpha, car c'était elle plaça se mains, une a hauteur de sa bouche, l'autre a hauteur de son épaule. Un flûte traversiaire se matérialisa alors. Elle se mit alors a jouer un air, cet air, Manu le connaissait, ou du moins, il en avait l'impression.

La créature qu'était devenu le milicien se mit alors a baver de facon animale. Il ne ressemblait plus dutout à un humain, et d'un seul bond, il sauta en direction de la grille, qu'il plia sous son poid.

[Suite pour Manu : Nord-Ouest > Devant la grille]

« Rien à faire » pensa Lucaz « Pas moyen de découvrir qui est réellement cet homme assis devant lui. De plus, il m’a bien manipulé avec le quiproquo sur cette revente qui finalement ne m’intéresse pas. Si c’est vraiment un représentant, j’aurai perdu mon temps »

Il sorti de ses pensées lorsque la porte s’ouvrit. C’était Rebecca qui apportait les dossiers. Maintenant, Lucaz ne pouvait plus rien faire. Ce représentant avait tous les éléments pour ré expliquer sa proposition et la discussion ne tournerait plus qu’autour de ce sujet.

Une bonne demi-heure après que Rebecca eut apporté les dossiers, Lucaz pensa qu’il était temps de terminer la discussion et de retourner vers le salon. Normalement, Garth devrait être là ou sur le point d’arriver comme ils en avaient convenu quelques temps auparavant. Il remercia l'homme assis en face de lui et lui montra le chemin vers le salon.

En se dirigeant vers le salon, il trouva Rebecca accompagné de Garth et de son majordome dans le Hall d’entrée. Il remercia le représentant et l’invita à se rendre sur le pas de la porte et à attendre quelques instants, le temps que Lucaz accueillir convenablement son ami.

Dans le hall d’entrée, Lucaz écouta attentivement les quelques phrases de Rebecca. Ces dires confirmaient ceux de la vieille dame du parc mais lui, il n’en avait toujours pas la preuve. Ce n’était pas faute d’avoir essayer de démasquer cet homme mais en vint. Quoiqu’il en soit, c’est sur qu’il était quelqu’un de très intelligent et si en plus, il est fort c’est un adversaire à ne pas prendre à la légère. « Il faut absolument que je sois sur mes gardes, je suis prévenu, ça devrait donc être un peu plus facile et je peux compter sur Rebecca en cas de pépin. »

"Maintenant que faire ??? Le suivre ou rester ??" Il répondit rapidement à cette question. Maintenant, ce n’était plus juste de la curiosité et savoir qui sont les autres, il y avait cet homme qui l’avait nargué en se faisant passé pour un autre et qui n’avait pas baissé sa garde alors que Lucaz essayait de le percer à jour.

Avant de suivre les autres, il retourna au salon, ouvrit le secrétaire. Dans un des 3 petits tiroirs qui entouraient l’espace de travail, il sorti une petite boite contenant une arme. Un vieux revolver qui avait appartenu à son père. « Certe ce ne me sera pas d’une grande utilité en cas de bagarre mais cela pourrait créer une diversion et me permettre de m’échapper » se dit il. En sortant, il prit son manteau sur son bras.

« Je sors » cria t il en direction du personnel encore dans la maison. « Il y a peu de chance que je sois de retour demain alors ne me préparer rien à manger » et il referma la porte.

Il remarqua que le représentant n’avait pas entendu la voiturette et qu’il marchait déjà vers la grille. « Il tient absolument à me contrarier à chaque fois celui la !!! » dit il. Personne n’avait du entendre ses paroles et il s’en foutait, c’était principalement pour lui-même qu’il les adressait. Il courut en direction du petit groupe de 3 qui suivait l’homme seul à distance raisonnable.

Au milieu de l’allée, Lucaz remarqua que Monsieur De Cesseau semblait attendre quelque chose ou quelqu’un. Soudain, une silhouette apparu à côté de lui. Etait ce la personne qu’il attendait ou alors un inconnu. Il décida d’attendre un peu avant de réagir car si c’était seulement un compagnon du représentant, il aurait l’air malin.


La suite lui parut totalement invraisemblable, une seconde personne apparut. Etait elle là depuis le début, il n’en savait rien. Immédiatement après, la 1e personne sembla tombé à genou. Il n’en était pas sur car il se trouvait un peu loin pour réellement distingué la personne. Ce qui était sur c’est que sa masse corporelle augmentait. De là où il était, l’homme ressemblait maintenant à une grosse boule.

C’était clair, il n’était pas avec le représentant. Et celui-ci d’après les dires de Rebecca pouvait être fort, il lui serait difficile de se battre seul contre ca....

« Il faut que j’aille l’aider mais comment ??? Que puis je faire contre cette chose, ce n’était pas avec ca » effleurant des doigts le l’arme qui était dans sa poche « que je vais pouvoir l’aider ». L’esprit de Lucaz était en pleine recherche d’une solution, il ne se lancerait pas dans la bataille sans avoir trouver une réponse. « J’ai trouvé !!!» dit il, courant vers la demeure. « plus vite!! plus vite!! cours plus vite!! pensa t il.

Il fait le tour du manoir et se retrouva devant la porte de garage. Appuya sur un bouton et la porte s’ouvrit. Il grimpa dans son 4x4. Le moteur à plein régime, il se dirigea à fond vers la grille. « Une chose extraordinaire (en parlant de la créature) impose des mesures extraordinaires. » . Bien que cette solution lui parut sur le moment même un rien extrème, c'était la seule qu'il avait trouvé. A un moment, il avait bien pensé essayer de récupérer cette lame de glace qu'il avait eu lors de son combat en pleine nuit mais il ne savait pas comment exactement l'avoir c'était donc trop risquer.

Son but était de foncer vers la créature et s’il n’arrivait pas à l’écraser, de l’envoyer dans le mur d’enceinte de la maison d’en face en même temps que la voiture.