Lucaz Peacecraftt - sortie du lit

" Monsieur Lucaz, il est temps de vous lever, nous vous apportons le petit déjeuné au lit ajourd'hui, vous êtes enfin libéré des contraintes de l'administration : la personne que vous avez engagé pour gerer l'administration fait grimper le chiffre d'affaire et vous est très loyal quelle aubaine ! "

C'est par cette phrase que la délicate demoiselle qu'était la nouvelle soubrette sortit le jeune Lucaz. Elle en pinçait pour lui, ses yeux ravageurs la faisait rêver...

Après un copieux déjeuné et avoir lu le journal où quelques lignes dans un petit coin du journal parlaient de la comémortation de la catastrophe de l'empoisonnement toxique a Dark City, il se leva, et prit une douche. S'habilla et se posa sur le balecon de sa grande résidence, les yeux perdus dans le parc de sa grande résidence... Le soleil brillait et le printemps était enfin là !

Que faire ce matin ? Du shopping ? Une ballade ? Une visite surprise à l'usine ? Club rottarie ? Golf ? Kanoe ? Escalade ?

Tout est possible quand on est incroyablement riche !

Devant la perspective réjouissante de cette magnifique journée, Lucaz sourit. Il adorait commencer les journées par imaginer tout ce qu’il pouvait faire et les finir par tout ce qu’il aurait pu encore faire. Il se remémora le moment où il était entré dans ce milieu, jamais il n’aurait imaginé vivre ce qu’il vivait aujourd’hui et cela le remplissait encore plus de joie.

Après quelques minutes à rêver sur son balcon, il décida d’aller prendre sa douche. Il traversa sa chambre. « Il faudrait peut être que je pense à refaire la déco » pensa t il en regardant vieux tableaux de maître qui ornaient la pièce. Il est vrai qu’il n’avait pas touché à la maison depuis l’incident, ça lui semblait si lointain déjà... Un frisson lui traversa la colonne vertébrale, était ce parce que, malgré toutes ses recherches, il n’avait jamais compris comment la pièce avait pu geler ou simplement était ce un courant d’air qui venait de lui chatouiller le cou ?

Le pas suivant, il n’y pensait déjà plus et continua de se diriger vers la salle de bain. Il claqua des mains et la pièce s’illumina laissant découvrir un endroit très spacieux avec au centre une douche. Lucaz enleva son peignoir et y entra. Rien de tel qu’une bonne douche pour se réveiller et commencer efficacement la journée. Il n’avait toujours pas décidé de son planning à sa sortie.

Après s’être habillé, il descendit les marches vers le hall d’entrée. A sa vue, le majordome alla l’attendre en bas de l’escalier pour lui confirmer que la voiture l’attendait devant l’entrée du manoir.

En s’installant dans voiture, il su ce qu’il allait faire de sa journée. Jusqu’à midi, il irait faire une ballade dans les bois pour lui ouvrir l’appétit en aller manger dans cet excellent restaurant chinois qu’il avait découvert par hasard lors d’une ballade en ville. Cette idée le réjouit, la journée commence très bien ce dit il !!!

Il fit signe au chauffeur qu’il pouvait rouler en direction de Green Park

La voiture se rendit jusqu'a Green Park, là, le chauffeur arrêta. Un autre servant vint ouvrir la porte.

Ce parc était immense, et très bien arrangé, les meilleurs Architectes Paysagiste s'y étaient penchés... il était Signé Roland D., une célèbre architecte paysagiste européenne. S'y promener était vraiment très agréable. Et les sentiers étaient un pur plaisir. Les domestiques laissant le jeune héritier, se retirent à la grille dui parc.

Se promenant dans les bois, il regarde autour de lui, sentant les parfums frais du p'intemps, les fleurs, les graminés, entendant les oiseaux, le coulis des fontaines...

Son attention fut soudain porté vers une vielle Dame, drôlement vêtue qui était assise sur le rebord d'un somptueuse fontaine... Elle regardait dans l'eau puis, croisa votre regard et sourit.

Par politesse, il lui rendit la pareille et détourna rapidement son regard. Il continua son chemin en direction du banc situé à quelques mètres. Il pensait s’y arrêter mais jetant un coup d’œil rapide au dessus de son épaule, il remarqua que la vieille dame l’observait encore. Il décida donc de continuer son chemin en direction du prochain banc.

Avant de s’asseoir, il prit la précaution d’être hors de vue de la vieille dame. Ce fut le cas, il s’affala donc sur le banc. La tête regardant le ciel. Il pouvait rester des heures à regarder ce ciel bleu, guettant les petits nuages. C’était à ce point reposant que Lucaz s’assoupit. Il fût réveillé par les contractions de son ventre qui réclamait son dû. Il ne s’était pas assoupi, il avait dormi une bonne heure et le déjeuner approchait. Il était temps de retourner à la voiture.

Il se donna une petite tape sur les joues pour complètement se réveiller et partit en direction de l’entrée du parc. En passant devant la fontaine, il remarqua que la vieille dame avait disparu, peut être était elle simplement polie. Il s'en voulu de sa réaction excessive. En reaction à son sourire, il avait fuit cette dame comme la peste. Il n'était pas fier de son comportement mais, c'était du passé et le restaurant chinois l'attendait.

Alors qu'il remonte dans la voiture, une étrange sensation le parcourt, comme un frisson. Il s'assied dans sa voiture, et cette dernière, après avoir reçu tes instructions concernant la destination, démarra.

Alors que la voituré passa dans le carrefour, tout autour du jeune garçon s'imobilisa, comme figé dans la pierre. Les gens, les autres voitures, même les feuilles qui volaient, portées par le vent s'étaient figées.

La vieille Dame apparu, entrant dans la voiture et s'intallant à côté de toi. Elle te faisait te sentir en sécurité près d'elle, même si tu ne savais pas vraiment d'où venait se sentiment, tu ne savais faire autrement que de t'y plier.

- "Bonjour 273, je suis contente de voir que tu vas bien. Ca fait quelques temps que je n'étais pus venu te voir, mais je vois qu'ici, la milice rouge ne te cours pas après.

*une image comme un hologramme apparait devant lui, un plan de la ville. Dans Dark city, il voit le symbole qu'il a sur l'omoplate droite se déplacer, représentant l'emplacement de ses semblables*

Ce serrait long à t'expliquer, mais les autres enfants enfuis de l'enfer auquel tu a echappé, le Jardin d'Enfant, se regroupent, pour ensemble lutter contre la menace qui rôde autour d'eux. Ils devront être unis, et tu es l'un des leurs ! Vous, les enfants Azurs, regroupez-vous, aidez-vous... Sinon, tout sera perdu !

Demain, tu vas recevoir la visite d'un jeune homme, il se ferra passer pour un représentant en produit pétroliers. Si tu regardes, tu verras que sous ses lentilles brunes, ses yeux sont Azurs. Trouve 04 et suivez-le, jusqu'a l'endroit où il se trouve avec les autres. Là, tu pourras alors les rencontrer et les connaitre.

Je te laisse, j'ai à faire. Prends soin de toi et n'attrappe pas froid, le temps risque de se rafraîchir...

Bonne journée"

A ce moment, il ouvrit les yeux. Il n'était pas dans sa voiture, mais assit au restaurent. Le garçon arrivait pour prendre sa commande...

« Que désirez vous prendre Monsieur ?» demanda poliment le serveur. Lucaz mit quelques instants pour répondre, encore sous le choc de cet événement.
« Heu, je prendrais une soupe de nid d’hirondelle suivi du canard laqué, s’il vous plait »
Une fois le serveur reparti, Lucaz se replongea dans ses pensées et essaya de comprendre la situation. Avait il rêver, cela semblait peu probable, les faits semblait si réels. La vieille dame le connaissait, elle connaissait l’existence de son tatouage et du jardin d’enfant. Mais comment savoir si tout cela était vrai ??

L’arrivée du serveur avec sa soupe le tira de ses pensées. Voyant que Lucaz semblait un peu perturbé, il lui demanda par politesse si tout allait bien. Immédiatement, Lucaz reprit son état normal et acquiesça avec un léger sourire.

Après son repas, Lucaz décida de rentrer au manoir. La rencontre avec cette femme l’avait perturbé et il fallait qu’il rentre chez lui pour faire une mise au point.

Arrivé au manoir, le majordome l’attendait avec une lettre. Il la prit et alla s’installer dans le salon. Cette lettre provenait d'une des filiales de sa division pétrolière, elle l'informait de la visite informelle d'un représentant prétrolier. Elle sous entendait que cette personne souhaitait lui parler directement sans devoir passer par le conseil d'administration.

Bien que cette demande fût des plus étranges, ce n'est pas cela qui provoqua son affalement sur le divan, Il était sous le coup de l'émotion. La vieille dame l’avait dit. Ce n’était peut être qu’une coïncidence mais ajouter à tous les autres éléments, les dires de cette femmes semblaient vrais.

La première chose à faire était de répondre au conseil pour confirmer sa venue. Un coup de fil et se fut chose faite. Maintenant il fallait retrouver Grath Von Cellot. Ca ne devrait pas être trop difficile, il devait faire comme lui, profiter de l’argent pour combler ces envies.

Il demanda au majordome de lui apporter du papier à lettre et un stylo.


A l’intention de Grath Von Cellot

C’est assez inhabituel que je t’écrive mais la situation l’exigeait. J’ai fait une rencontre troublante ce matin. Alors que le temps semblait s’être arrêté, une vieille dame est rentrée dans ma voiture et m’a parlé de mon passé, non de notre passé. Elle connaissait mon numéro de matricule et le tien.

Je suis censé rencontrer demain quelqu’un chez moi qui doit me mener aux autres. Tu te rends compte, nous ne sommes pas les seuls survivants du jardin d’enfant !!! Mes propos peuvent te paraître très enthousiaste mais je suis aussi très méfiant. Il faut pourtant que je sache.

Si tu le désires, tu peux m’accompagner en tant qu’observateur, nous écouterons alors ce que ce mystérieux représentant a à nous dire.

Mes salutations distinguées a ta famille

Lucaz Peacecraftt

Il plia la lettre et demanda qu’on aille la porter immédiatement à la demeure du député Von Cellot.

Maintenant, il ne lui restait plus qu’à attendre la réponse de Grath et la visite demain.

Rebecca alla porter la lettre elle même. Prenant pour se faire un moyen de transport fort étrange : des patins à champ magnétique.

Ces espèces de Roller-skate avait, à la place des roues, un champ magnétique qui surélevait la personne a quelques centimètres du sol. L'avantage avec ces engins etaient qu'ils étaient rapides et que le glissement était d'autant plus fluide. Ses longs cheveux blonds volaient dans le vent, et c'est en quelques minutes à peine qu'elle parcourut les quelques km qui séparaient les deux demeurs.

Elle remit la missive à Matthew, qu'elle semblait déjà connaître et s'en alla alors, retournant auprès de son mâitre. Etonnant, quand elle arriva, malgré l'effort physique qu'elle venait de faire, aucune sueur ne perlait de son front, et sa respiration était toujours aussi calme.

Plus tard dans l'après-midi, Matthew arriva avec en main une missive pour Lucaz. Quand il arriva à la résidence, Rebecca l'accueilli correctement. C'est étrange, on aurait dit que ces deux là se conaissaient bien ! Il entra alors dans la chambre du jeune homme après avoir frappé. Il lui remit en main la missive, et se recula quelque peu lorsque le jeune maître la lu.

Cher Lucaz ,

ce que tu m'apprend là est sans aucun doute très intéressant et je serais ravi de pouvoir t'accompagner demain afin de rencontrer les autres . Il nous faut en savoir plus sur notre passé n'est-ce pas ? Je pense venir directement chez toi pour vous éviter de venir jusqu'ici . A demain mon ami .

Amicalement . Garth Von Cellot
P.S. : soyons tout de même sur nos gardes , on ne sait jamais .

Matthew attendit que la lecture soit achevée, et il ajouta : "Soyez prudent, la milice rouge est entrée dans la ville. Ils ont l'air de s'interesser à cette affaire. "

La milice rouge, Lucaz en avait déjà entendu parler. C'est une force militaire secret qui s'occupe d'affaires étranges, mais on ne sait pas vraiment pour qui ils travaillent vraiment. Alors, il fallait être deux fois plus prudent !

Lorsque Matthew eut refermé la porte, lucaz, couché sur son lit, les mains croisées derrière la tête, retourna dans ses pensées. Cette journée n’avait vraiment rien d’ordinaire. Il se remémora rapidement les événements, demain serait encore différent et maintenant, il faudrait redoubler de prudence.

Il perdait le contrôle des événements mais que pouvait il y faire à présent. Rien, la meilleure chose à faire était de passer une bonne soirée, cela serait peut être la dernière. D’un mouvement de la tête, il chassa cette idée.

Il descendit à la cuisine demander qu'on lui prépare un sandwish, il le mangerait en se promenant dans le parc qui entourait sa demeure.

La soirée était douce, une brise légère faisait virvolter les feuilles des marronniers. Des oiseaux chantaient dans les branches de ceux-ci. Il ne se lassait pas de ce spectacle si reposant.

L'heure était maintenant au repos, la journée de demain promettait d'être particulière. Il fallait donc être en forme. Il souhaita la bonne soirée à tous ces domestiques et alla dormir.

Lucaz rêve, il rêve qu'il se promène, dans le parc, tenant une jeune fille par la main. Dans son rêve, elle est belle et lorsqu'il s'avance por l'embrasser, il trébuche et tombe sur le dos, la jeune fille à quatre pattes par dessus lui, la tête en face de la sienne.

Quand il ouvrit, les yeux, il faisait encore noir, mais au dessus de lui, enfin par dessus lui, c'était une fille qui était à quatre patte, elle était bel et bien là. A l'instant où il ouvrit les yeux, elle bondit, d'un façon spectaculaire et atterit au milie de la pièce. Elle regarda le jeune homme surpris, et claqua deux fois des mains, ce qui alluma la lumière.

"Je t'ai trouvé Enfant Azur, nos recherches avance, vous êtes déjà quelques uns a avoir été trouvés."

La jeune fille était vétue d'une combinaison de quire, cette derniere lui recouvrait tout le corps, y compris le visage et les cheveux. Seul ses yeux étaient visibles. Ses yeux émmeraude.

"Tu veux jouer avec moi ?"

Et elle bondit sur le mur, où elle resta accrochée, comme un animal rampant. elle grimpa bien vite au plafond, regardant le garçon d'en haut, la tête à l'envers...

La réponse à la jeune fille ne fut pas immédiate, Lucaz avait encore du mal à comprendre ce qu’il venait de se passer. Il leva la tête pour voir si la jeune fille était bien réelle.

Sa première réaction aurait été de courir vers la porte pour réveiller les domestiques et de chasser cette inconnue mais il n’en fût rien. Il garda son calme, il ne sentait pas d’agressivité dans le comportement de la jeune femme suspendue au plafond.

« Qui es tu et que viens tu faire chez moi à cette heure ci ??? » demanda t il, sa voix était un mélange de curiosité avec une pointe d’agressivité à l’encontre de ce visiteur nocturne qui l'avait réveillé.

"Je suis Silk, fille du serpent vert et de l'araignée... je viens ici pour découvrir qui tu es, et le potentiel que tu caches... tu es prêt ? "

Elle lui indiqua le jardin dans lequel Rebecca était visible, ligotée dans un genre de mucus étrange.

"Si tu me touche, je te la libère, sinon, je l'emmène..."

Et la jeune fille saute sur le sol et sort dans le parc, par la fenêtre ouverte. Sa combinaison lui donne une couverture parfaite dans le parc...

En situation normal, il n’aurait jamais accepté de se faire manipuler comme il allait l’être maintenant, mais le vie de Rebecca était peut être en jeu. Il ne savait pas ce que cette fille pouvait lui faire si elle l’emmenait avec elle.

Sa réaction désigna clairement sa réponse, il courut vers la fenêtre et sauta de son balcon dans la même direction que Silk

Il bondit étrangement haut et loin, il ne se savait pas capable de telle prouesse et quand il sembla arriver à la hauteur de la "fille", celle-ci jetta un petit regard en arrière, elle s'arrêta net. Lucaz la dépassa.

Rebecca était à une quinzaine de mètre d'eux, à l'est.

Silk se mit a faire bouger ses bras comme si elle dessinait des choses avec ses doigts, ou plutit si elle tissait quelque chose. Une fois son mouvement terminé, elle sembla tirer d'un coup sec quelque chose que Lucaz ne pouvait voir, et le fil mince qui s'était échappé durant toute cette danse de ses doigts se serra selon d'étranges noeud et forma une sorte de sabre aussi dur et solide que du métal.

"En garde Fils du serpent Azur"

Et d'un pas d'escrime, elle porta son premier coup en directionde Lucaz qui sut l'éviter de justesse.

Aux paroles de Silk, Lucaz s’était retourné, se demandant avec quoi la jeune femme pouvait bien l’attaquer, ce fût son salut, il esquiva le sabre de justesse.

La preuve était faite que Silk ne plaisantait pas et maintenant, il savait que ce n’était plus un jeu, il fallait qu’il gagne a tout prix pour libérer Rebecca de cette folle furieuse.

Mais que faire, il était sans défence face à un être capable de grimper sur les murs et de tisser des armes selon son bon vouloir... La fuite ne lui servirait à rien mais la peur l'empechait de faire autre chose.

Alors qu'il essayait de ne pas se faire toucher par la lame du sabre, il perdit l'équilibre et tomba face contre terre. Il se retourna pour essayer de se proteger en mettant ses bras devant son visage, les points fermés, retenant sa respiration jusqu'à ce qu'il expira ce qu'il pensait etre son bol d'air.

L'ai qui sortir de ses poumons était glacé, comme s'il avait été directement importé de l'antarctique. Il se mit a tourbillonner autour du poing du garçon, gelant l'eau présente dans l'air, de sorte a former dans la continuation du bras du jeune homme une lame vulgairement taillée dans la glace, semblable à un stalactite. Etonnament, le poing pris dans la glasse ne semblait pas avoir froid, et mieux encore, il était capable de bouger à l'intérieur de la glace. Celle-ci gelait et dégelait atour de sa main.

La fille armée face à lui ouvrit une seconde les yeux plus grands qu'à son habitude :

"Chouette, c'est moi qui t'ai trouvé, quand je vais raconter ça..."

Elle attendit que tu te releve avant de t'attaquer à nouveau, mais cette fois ci, à armes égales...

Debout, Lucaz observa attentivement son bras, le prolongement de glace n’était pas une gène dans ses mouvements. Cette épée de glace se maniait extrêmement facilement, il pourrait maintenant se défendre face aux attaques de Silk.

Cette fois, c’était Lucaz qui attaqua le premier, il se lança, sa lame en avant vers son assaillante. Il n’avait plus peur et comptait bien le montrer.

Elle contra sans trop de difficulté les coups de Lucaz puis, d'un bond, elle partit se tirant le long d'un fil qu'elle avait lancé dans la cime des arbres à une quizaine de mètre plus loin ; A l'est. alle atterit et leva sa lame au dessus de la tête de Rebecca.

Lucaz voyait la scène, mais il était trop loin pour arrêter l'action de la machiavelique araignée...

Alors que tous les espoirs étaient abandonnés, une chose encore surprenante, pour rester dans le gout de la journée, se passa. Rebecca ferma les yeux, et alors que la lame de l'araignée s'abaissait, la jeune soubrette sembla s'éclairer d'une lueur rougeâtre. Les fils qui la maintenant prisonnière ainsi que ceux qui composaient l'épée brûlèrent. Ses vêtement aussi prirent feu, et ses cheveux s'envolèrent, comme portés par le vent. Son corps se couvrit alors de flammes et elle tendit délicatement les mains devant elle. Le cygle du serpent y apparu en flamme.

La fille araignée voyant ça s'écria :
" Pas un Gardien, pas ici ! Ce n'est pas possible..."
Avant de s'enfuir à toute allure.

Rebecca cessa d'étinceler et tomba sur le sol, devêtue et épuisée. Elle ne pouvait plus bouger tellement elle avait usé de ses forces pour réaliser cette prouesse. elle tremblait maintenant de froid.

Lucaz resta immobile quelques secondes, son cerveau n’avait pas le temps de comprendre tout ce qu’il venait de se passer. Il se tourna vers celle qu’il avait toujours pris pour une servante dévouée et qui ce soir avait montré une toute autre nature.

Elle venait de lui sauver la vie, car, il fallait bien l’admettre, le combat ne tournait pas à son avantage et elle s’était sauvée toute seule, lui, n’aurait rien pu faire pour la sauver.

Il n’avait sur son dos que son pyjama, il retira son dessus pour envelopper la jeune femme. Elle tremblait de froid. Rapidement, il l’a porta pour ramener au salon. Il réveilla les domestiques demandant qu’on lui apporte une boisson chaude et des couvertures.

elle reprit peu à peu conscience et dit à Lucaz d'une vois faible :

"Désolé de ne pas avoir pu te dévoiler mon identité plus tôt, Pilier de Glace, mais je ne pouvais faire autrement opur te protéger le plus longtemps. Maintenant qu'ils t'ont retrouvé, je vais m'occuper de te préaprer à les rencontrer, toi et les autres."

Elle finit sa phrase et plongea dans un profond someil. Elle semblait aller "bien", juste épuisée. Il lui faudrait un bon moment de someil pour récupérer sans doute. Et faire pareil serrait une bonne chose car utiliser ses pouvoirs, ça fatigues...

Dans l’état actuel des choses, il ne pouvait plus faire grand chose. Rebecca était la seule à connaître les réponses à ces questions et celle-ci dormait. Il ne lui restait plus qu’à faire de même car le levé du jour approchait et la journée de demain promettait encore pas mal de surprise.

Cette idée ne le réjouissait pas énormément mais il devait savoir et les événements de cette nuit le poussaient encore plus vers cette vérité.

Le sommeil fût de courte durée, il n’eut pas réussi à s’endormir avant les petites heures du matin. Des milliers de questions s’entrecroisaient dans sa tête. La mine fatiguée, il passa directement à la salle de bain, une bonne douche allait certainement le réveiller.

Tandis que l’eau coulait, il se demanda comment allait Rebecca. Il aurait la réponse quelques minutes plus tard lorsqu’il descendrait au salon là où il avait laisser dormir. Il arrêta le robinet, se secha et s'habilla. Ensuite, il descendit les escaliers pour rejoindre son ange gardien.

En arrivant dans le salon, il est étonné de la voir, comme à son habitude vêtue de ses habits de servante, à coordonner les tâches de chacun, afin de préparer la venue du représentant pétrolier.

Comme si de rien n'était, elle donne les instructions, et travaille dur pour que tout soit parfait. Voyant son maître arriver, elle donne quelques ordres en plus avant de le rejoindre :

"Ils ne se souviennent de rein, ne leur parle pas d'hier. Merci de m'avoir ramenée... Tu vas bien toi ?"

Elle tira Lucaz par le bras, pour l'emmener dans le salon désert :

"Bon, puisque tu dois déborder de question, laisse moi t'expliquer plus ou moins ce qu'il se passe :

Pour que tu comprennes, je doit te raconter une histoire :

Il y a de ça fort longtemps, la Terre était l'entité qui donnait la vie. Le Feu lui donnait la force, l'énergie, et la Glace empêchait qu’elle n’en acquiert de trop… Tout cet équilibre était orchestré par une entité qu’on appelle le Serpent.

Le Serpent avait sous ses ordres les trois Mystérieuses, trois femmes étranges, qui avait des pouvoirs quasi illimités. Leur seule contrainte était qu’elles ne pouvaient pas utiliser ces forces contres les Enfants du Serpent. Les Mystérieuses avaient donc pour mission de veiller à ce que les Enfants du Serpent conservent l’équilibre de la Terre et en aucun cas ne se dépasse.

Tout se passait à merveille. Mais un jour, le Serpent disparu, et la tentions entre les trois Mystérieuses grimpa, les unes se montant contre les autres… Alors, les Enfants se battirent les uns contres les autres, et le Chaos en découla.

Alors, les trois Gardiens apparurent, et scellèrent la puissance des mystérieuses, laissant ainsi les Enfants redevenir innocent et naïfs de leurs pouvoirs, pour laisser l’Ordre revenir. Je suis un de ces gardiens, et tu es l’un de ces enfants. Les trois Mystérieuses ont été libérées, et leur soif de pouvoir revient. Tu n’as de choix que de les suivre, car si la Mystérieuse est anéantie pas une de ses sœur, tous les enfants dont elle dépend mourront avec elle.

Ceci dit, nous, les Gardiens, tentons de contrôler à nouveau leurs impulsions, de contenir leur hargne, en attendant le retour du Serpent, et ainsi l’équilibre perdu.

Il faut que vous autres, les Enfants de l’Azur, Fils du Serpent Bleu, Maîtres des glaces, vous prépariez, car des confrontations avec les autres enfants, pas seulement ceux comme celui de ce soir, mais également les autres enfants, les Pourpres, vous assailliront, et en aucun cas ne doivent vous dominer…

Tu as compris un peu mieux ce qui se passe ? Je sais que ça peut paraître étrange, mais bon, tu sais maintenant que les pouvoirs étranges ne sont pas que des légendes pour les enfants, puisque tu n'en es pas témoins, mais acteur..."

Elle servit une tasse de thé vert pour lui et elle, et ouvrit la boîte de biscuit.

L’explication de Rebecca était claire mais elle soulevait encore pas mal de question dans son esprit. Pour l’heure, il s’en contenterait. Il but silencieusement sa tasse de thé et ensuite, il se leva. Il devait se préparer pour aller voir son conseil d’administration et rencontrer ce représentant. Avant de retourner à dans sa chambre, il remercia Rebecca pour l’aide qu’elle lui avait apporter cette nuit.

Dans sa chambre, tout en mettant un de ses beaux costumes qui pendaient dans sa garde robe, il réfléchit... pour le moment, il n’était pas de taille à lutter contre ses assaillants. Rebecca pourrait lui être d’un grand secours en cas de danger. De plus, elle savait énormément de choses sur les serpents et les mystérieuses... en boutonnant le dernier bouton de sa chemise, il décida de lui demander de l’accompagner. Il partit dans l’ancienne chambre de ses parents, fouilla la garde de robe de sa mère et sorti une robe qui semblait être à sa taille.

Il redescendit les escaliers à la recherche de Rebecca. Lui tendant la robe, il lui demanda si elle accepterait d'être à ses côtés lorsqu'il rencontrerait ce représentant. Cela le rassurerait de savoir qu’elle était à ces côtés en cas de pépin.

Elle accepta en saluant de façon distinguée. Elle prit la robe en main, et sans aucune gène, elle se changea dans le salon. Elle revétit la robe qui lui allait parfaitement.

Dans ces habits, elles avait l'air d'une vraie femme de la haute société. Ses traits d'un élégante grâce étaient encore mieux valorisé dans cette tenue.

Comme Lucaz était un peu gêné de son manque visible de pudeur, il fit volte face, mais apperçu tout de même dans sa démarche, sur le dos de Rebecca en grand, le symbole des trois serpents. il était cependant différent du sien, pas uniquement de par sa couleur, mais aussi de par sa texture. Le symbole ici était représenté en feu et était d'un rouge orangé très marqué.

Elle sortit deux peignes asiatiques de son habit de soubrette, et avec une rapidité extrême se fit un parfait chinon, digne des plus grand salons de coiffure.

"Tu me trouves belles ?" demande-t-elle à Lucaz, qui, se retournant enfin est éblouit par cette surprenante beauté insoupçonnée...

Lucaz ne trouvait pas les mots pour répondre à cette question. Pendant des années Rebecca avait été à son service et il n'avait jamais remarqué la beauté de sa servante. La jeune femme le fixait, il n'arrivait plus a détacher son regard du sien.

Il repondit un simple "oui" mais son visage rougit à ses paroles.

Un silence s'installa entre eux deux. Lucaz était de plus en plus mal à l'aise. Pour cacher son malaise, il préféra sortir de la pièce.

"Maintenant" se dit il " il ne reste plus qu'à attendre Garth qui ne devrait plus tarder et ensuite, entendre ce qu'avait à lui attendre cet homme aux yeux azurs."


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