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 Expérience 101 - Elemental du règne végétal

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2 participants
AuteurMessage
Nieve
Elemental
Nieve


Nombre de messages : 52
Nature du pouvoir : Végétal
Date d'inscription : 30/04/2006

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MessageSujet: Expérience 101 - Elemental du règne végétal   Expérience 101 - Elemental du règne végétal EmptyDim 30 Avr - 20:06

N° : 101
Nom : Nieve
Pouvoir : Elemental / végétal
Position de la marque des serpents bleus : au centre de la poitrine.
Description physique sommaire : De petite taille et de constitution frêle, il offre une apparence fragile ; ce qu'il est plus ou moins physiquement, fait accentuée par une peau diaphane et un visage fin sous une tignasse de cheveux noirs, ainsi que par ses vêtements invariablement trop larges. En revanche, jouent pour lui sa souplesse, son agileté et sa vivacité qui remplacent une force physique dont il est passablement dénué.
Description psychologique sommaire : Il a l'air mignon tout plein ? Il a l'air gentil et doux ? Il n'en a que l'air, mais il en joue. Voici l'archétype de la peste en puissance. Il veut, il prend ; il a à dire, il fait savoir. Pas de morale, ça ne sert à rien. Les coups sont bas, plus c'est aigu, mieux c'est, toujours par derrière, c'est ce qu'on fait de mieux. C'est aussi un comédien hors pair... Un peu capricieux aussi, peut-être ?
Lieu d'habitation : Ici et là, quartier sud-ouest
Liste des pouvoirs débloqués : 'Pétales'


Historique :

L'obscurité règne en maitresse absolue, oui, c'est un fait, il fait noir. Peut-être qu'en ouvrant les yeux, ce serait mieux. Ce qui se révèle exact. Mais en revanche, toujours autant d'agitation latente. C'est pénible. En plus, il est mal réveillé. Il se lève, quelques pas en se frottant les yeux. De toute façon, modèle réduit obligé, on ne fait pas attention à lui au coeur de cette maquette d'apocalypse, et l'esprit embrumé de sommeil, il ne cesse de faire plus ample connaissance avec les murs, une fois, deux fois, un vrai bonheur. Il a le réveil difficile, d'ailleurs, il lui faut un moment pour s'aperçevoir que le dernier mur est plutôt mou. Pas le temps d'analyser quoi que ce soit, son bras tiré, il est entraîné. En réalité, c'est le froid qui achève de le réveiller, alors qu'il se soumet machinalement à cette tractation à vive allure et suit le mouvement depuis déjà quelques instants. Un froid intense et vif, l'atmosphère de l'extérieur. Dehors, c'est là qu'il se trouve à présent, et sa locomotive, c'est 102. D'accord. Lui, il veut bien le suivre, même si ça n'a rien d'une promenade de santé. En fait, c'est une fuite, et désagréable, en plus. Il fait froid, très froid ; il court raisonnablement vite mais il se fatigue très vite, le souffle lui manque, pourtant il continue. A présent qu'il est dehors, il n'a plus envie de rentrer, non, loin de là, il préfère aller... Aller où ? aucune idée, il lui apparait clairement que ni l'un ni l'autre ne le savent. Et pourtant, il s'amuse ! Oui, ça n'a aucun sens, mais pourtant... escapade, tragique jeu de hasard, il adore ! Sauf qu'après une interminable course, lignes droites, déviations, ascensions et descentes en tout genres, il apprécie beaucoup moins. Il en a plein les pattes, il est fatigué, à bout de souffle, et très content de s'arrêter enfin. C'est le seul moment où il relève les yeux pour observer les alentours... C'est un bâtiment, c'est gris, c'est moche, et c'est toujours aussi glacial. C'est beaucoup moins drôle, sauf qu'ils sont libres, et ça, c'est chouette, même s'il ne réalise pas encore tellement. Mais on avisera plus tard... Pour le moment, il est éreinté. Il n'a même pas le temps de dire quoi que ce soit, dans un petit coin sombre, à l'image de ceux qu'il a en face de lui, ses yeux se ferment... Pour ne se rouvrir que deux années plus tard.
Deux années durant lesquelles il seront doublement scellés, écrin étrange, lui-même au coeur d'un nid de béton délabré.
Deux années, jour pour jour, des prunelles qui se ferment sur l'hiver, qui se rouvrent sur l'hiver. L'écrin cède, lentement, paisiblement, pour que de nouveau l'enfant émerge. L'agitation à proximité de lui le renvoie à des impressions de déjà-vu... Sensation qui s'estompe, et au sortir de cette longue, si longue nuit de vingt quatre mois, le n° 101 ouvre les yeux, pour diriger instantanément son regard sur l'autre. Il lui adresse un sourire encore endormi. Son ami 102 a changé... un peu... mais il le reconnaît sans mal. Lui aussi a changé... Mais il a toujours des réveils aussi laborieux qu'avant.
Encore deux années qui filent, et qui apportent avec elles la lente valse des saisons, la chaleur après le froid, le froid après la chaleur. Il préfère cette dernière... Mais il aime la neige. Ce sera comme ça qu'il voudra s'appeler, parce que quand on vit libre, on se doit d'avoir un nom. Et vivre en totale liberté, c'est vraiment ce qu'on a inventé de mieux. Le présent, et simplement le présent.
Il s'appelle Nieve, il a la vivacité et la spontanéité des sales gosses, une petite peste oui, mais au fond, il n'est pas bien méchant. Il ne pense jamais à 'avant', il a bien d'autres choses pour s'occuper l'esprit. en premier lieu, ne pas trop s'éloigner du sillage de 102, qui s'appelle Cinder à présent. Ils ne se séparent jamais plus de quelques heures. Etre si petit et si frêle, nager à ce point dans ses vêtements, pourrait le complexer, mais c'est bien l'inverse ; rien de mieux pour se faufiler dans les coins, pour passer inaperçu, pour faire des razzias au hasard des poches et des maigres étalages, pour se tirer vite fait quand ça tourne mal ; il faut de la vigilance pour lui mettre la main dessus, mais une fois que c'est fait, difficile pour lui de se défaire d'une emprise, avec sa petite force. Rien de mieux également pour se tirer des mauvais pas, en jouant au chaton-abandonné-dans-un-carton-à-chaussures-sur-le-bord-de-la-nationale, en ouvrant avec un désespoir bien calculé deux grands yeux de ce bleu si étrange. Grande scène bien au point, mais faillible, comme ce soir d'été où, l'esprit vraiment ailleurs et les yeux partout sauf là où il avance, il se heurte maladroitement à quelques vilains patibulaires de mauvaise humeur. Ce n'est pas une façon de parler, voilà qu'il leur rentre vraiment dedans . Mal lui en a pris. Modèle de poche, rien dans les bras, l'air de se casser net si on le secoue trop, n'est-il pas un parfait sujet pour passer ses nerfs ? Le coup des grands yeux brillants ne marchent pas toujours, et c'est bien le cas, alors c'est la peur qui vient remplacer la roublardise, une angoisse profonde, poignante, écrasante, la peau qui pâlit encore davantage, le coeur qui s'emballe, et la volonté désespérée de ne pas y alaisser de plumes, et encore moins la vie, de rejoindre son ami en entier. Ce n'est plus qu'une unique obsession...
Et le sol semble alors frissonner, comme pris d'une vie propre. Juste un frisson, une imperceptible vibration, juste avant que tout ne cède, pour laisser champ libre à l'expression assassine de celle qui régit le monde, l'impérieuse nature ; étrange phénomène, massif vengeur à la sève pulsante, voilà que, collossal et né de l'improbabilité la plus totale, jaillit du sol ingrat un arbre à la taille vertigineuse, qui emporte dans ses hauteurs les agresseurs tels des macabres trophées, fauchés au passage.
Ainsi Nieve se voit tiré d'affaire, mais dans quel état ! Son organisme épuisé lâche prise, le bourdonnement de son sang est la dernière chose qu'il percoit avant de glisser dans un état d'inconscience. Il aura tôt fait, une fois qu'il aura reprit ses esprits, de décamper le plus rapidement des lieux... Et ce sera chose faite... Avant de reprendre très normalement la vie quotidienne. Une vie qui lui convient au delà de tout, de rue en rue, toujours avec Cinder, au fil des saisons, au fil des années...
Normale, tranquille, habituelle... Ne serait ce que quelques furtifs accrochages, néfastes rencontres plus inquiétantes que les autres, des gens qui leur en veulent, ou peut-être des gens qui les veulent. Peut-être deux fois... Mais quelle importance, au fond ? Tant qu'ils parviennent à sauver in extremis leur liberté, et surtout, tant qu'ils restent ensemble...


Dernière édition par le Dim 10 Sep - 18:24, édité 1 fois
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Date d'inscription : 26/04/2006

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MessageSujet: Re: Expérience 101 - Elemental du règne végétal   Expérience 101 - Elemental du règne végétal EmptyDim 30 Avr - 20:20

j'ai eu des frissons en lisant certains passages... ouf c'est valide bon travail... Wink
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