N° : 70
Nom : Lena
Pouvoir : Bestial - Serval
Position de la marque des serpents bleus : Sur l’omoplate gauche
Description physique sommaire : De taille moyenne, les cheveux fauve, yeux azur, mince enveloppée dans une cape élimée cachant des vêtements déchirés.
Description psychologique sommaire : Très discrète, passant inaperçu, fuyant les gens. Elle est capable de tuer froidement si elle est poussée à bout mais c’est très rare, elle garde toujours un calme olympien.
Lieu d'habitation : Dark City
Liste des pouvoirs :
-Pouvoirs constants :ouie fine, oeil de lynx, vision nocturne, flair, vitesse de course, tapit dans l'ombre
-Pouvoirs débloqués :
*Attaque : griffes félines
*Défense : bond
*Divers : instinct
Historique :
-« Mon dieu, tous ces cris, toute cette neige, que se passe t-il ? Je ne comprends pas, pourquoi nous courent ils après, ne peuvent ils pas nous laisser retourner auprès de nos parents ?
Seigneur qu’il fait froid, jamais je n’aurai pensé que nous enfuir serait si dur, mais c’est fait et si la peur me tenaille, la sensation de liberté qui m’envahit peu à peu remplace la crainte.
69, qui courre à mes côtés semble habité d’une volonté de fer et d’une assurance qui me ferait le suivre jusqu’au bout du monde, c’est lui d’ailleurs qui me rassurait, jurant de m’aider à fuir. Il est vrai que qu’il ne semblait pas éprouver autant que moi cette sensation d’emprisonnement au sein du "Jardin d’Enfants", j’en devenais malade, refusant toute nourriture, je m’enfermais dans mon silence. 69 ne supportait plus de me voir dans cet état, moi seule qui soulageais ses crises de folie destructrices quand il entrait dans une rage folle.
Mon Dieu, ils gagnent du terrain, il faut absolument nous cacher, je jette un regard à mon compagnon qui semble de plus en plus déterminé, que faire... C’est alors qu’un cri retentit ainsi que le bruit d’une chute, les Reds Snakes en ont encore attrapé un, la terreur d’être de nouveau enfermée me donna des ailes, l’adrénaline envahit mon corps et j’accélérai dépassant 69, je ne sens plus mes pieds et brusquement je tombe. C’est le silence autour de moi, seule la neige tombe en tourbillonnant, enveloppant mon environnement d’un brouillard surnaturel. Je suis libre mais seule, plus de 69, j’ignore ce qu’il est advenu de lui et inquiète je scrute les alentours mais rien ne vient colorer cette blancheur.
Je me relève, sentant de nouveau le froid dans mes pieds nus et me dirige au hasard, errant dans des ruines, c’est Dark City ou du moins ce qu’il en reste. Je me blottit contre un mur, sentant déjà le froid commencer à m’endormir, je sais que je vais mourir mais je ne veux pas, je veux vivre, mais déjà je n’ai plus froid, tout va bien, je peux dormir. »
70 ne mourut pas, peu à peu autour d'elle se forma une toile qui s’épaissit devenant plus épaisse, jusqu’à en avoir la solidité de la roche et elle resta dedans pendant deux longues années, comme un animal qui aurait eu besoin d’une dernière mutation pour achever sa croissance.
Lorsque 70 se réveilla, elle se demanda tout d’abord où elle était, elle ne se souvenait plus que vaguement de ce qui lui était arrivé, ses souvenirs étaient flou, comme embrumés. Elle erra dans les rues, rencontrant des passants, ces derniers lui jetant des regards louches mais ne semblaient pas lui vouloir de mal, seulement lui signifier qu’elle était inconnue.
La fillette ne savait pas ce qui pouvait attirer leurs regards et inconsciemment chercha à se cacher. Avisant une poubelle, elle s’accroupie derrière et aperçue un éclat de verre, provenant sûrement d’un miroir brisé. Le saisissant, elle s’observa, comprenant soudain pourquoi les gens la dévisageaient, elle avait des yeux bleus azur, peu commun en ce lieu et des cheveux d’une couleur rappelant la robe des fauves, le contraste était impressionnant.
Paniquant, elle fouilla dans les diverses poubelle qu’elle rencontrait en dénicha enfin ce qu’elle cherchait, une longue cape brune qu’elle enfila aussitôt.
C’est ainsi qu’elle vécu jusqu’à ses douze ans, entourée de peu d’amis, préférant vivre en solitaire et ne se mêlant au jeunes de son âge que lorsqu’ils préparaient un vol ensemble. Elle fut surnommée Léna, de tire-laine, en effet, petite et agile, elle détroussait facilement les passants.
A l’âge de douze ans, il se passa un évènement étrange, une guerre éclata entre sa bande de compagnons de vol et une autre pour une histoire de territoire. Leurs adversaires, bien plus âgés qu’eux, les avaient aculés dans une impasse et menaçant, s’approchaient d’eux; devant les yeux horrifiés de Lena, ils commencèrent à exterminer la petite bande, les tuer carrément. La fillette sentit une douleur l’envahir, immense, elle grandissait en elle, semblant vouloir jaillir hors d’elle, de ce corps trop petit pour la contenir et elle implosa.
Son corps se mit à grandir et à s’épaissir, prenant une couleur tacheté à la manière des léopards, sa tête se transforma en une gueule de félin, elle était devenu Serval, plus grande que ses congénères et bien plus redoutable.
La bande qui l’observait recula, les yeux écarquillés de peur et d’horreur mais rien n’aurait pu arrêter la bête en furie qu’elle était devenue. Aucun des adversaires ne fut épargné, l’animal les mis tous en morceau froidement et avec minutie.
Léna se réveilla dans la ruelle, couverte de sang, devant le cadavre de ses amis et ceux des ennemis, incapable de se souvenir de quoi que ce soit. Comment se fait-il qu’elle seule soit vivante et qui pouvait être venu à son secours ?
Elle se leva, regarda la scène une dernière fois, se détourna et sortit de la ruelle, jamais plus elle ne se lierait avec des gens.
Depuis ce jour, elle vécue seule, croisant à sa grande peur, des membres des Reds Snakes qui inspectaient la population, mais connue de personne elle leur échappa facilement, se réfugiant dans le dédale des rues qu’elle connaissait comme se poche.
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